Le totalitarisme en Europe
Cours : Le totalitarisme en Europe. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Emmie ROBERT • 22 Février 2023 • Cours • 3 121 Mots (13 Pages) • 212 Vues
Chapitre 2 - Les régimes totalitaires
I – l'avènement et les fondements idéologiques des régimes totalitaires soviétique, italien et allemand
1- L’avènement des régimes totalitaires
* L’italie
Crise politique : nationalisme blessé ; instabilité ministérielle avec la montée de l’antiparlementarisme ; écart de développement entre le nord industriel et le sud où l’agriculture traditionnelle est encore très présente, écart que le gouvernement ne parvient pas à réduire
Crise économique et sociale : inflation, effondrement de la monnaie qui engendrent la misère ; le chômage dans le nord augmente à partir de 1919 à cause des chutes des demandes qui étaient dues à la GM1, une agitation sociale se lit ; dans le sud des réformes agraires qui diviseraient les plus grandes exploitations sont réclamées
Crise morale : humiliation lors du traité de Versailles(juin 1919) puisque l’Italie ne récupèrent pas les terres irrédentes qui lui avaient été promises ; le moral est fragilisé par une victoire mutilée
On craint une révolte communiste alors Mussolini fonde les faisceaux de combats en 1919 et lance avec eux des opérations punitives contre les grévistes et les partis de gauche. Ils se considèrent comme les seuls à pouvoir rétablir l’ordre.
* L’Allemagne
Crise politique : Une démocratie libérale est m.e.p, la République de Weimar mais elle est menacée par l’agitation spartakiste dont l’objectif est de renverser cette république. LA république de Weimar met alors en place des corps francs qui sont chargés de maintenir l’ordre mais c’est un échec.
Crise économique et sociale : en 192, l’Allemagne voit 6 millions de chômeurs vivre dans une extrême pauvreté, une agitation sociale se fait ressentir
Crise morale : Le Diktat (=traité de versailles) est un véritable “coup de poignard dans le dos” ; l’Allemagne est humiliée ; le NSDAP se développe en bavière , ils tiennent les juifs et les catholiques pour responsables de cette humiliation ; en 1923 le NSDAP tente un coup d’état, c’est le "putsch de la brasserie de munich”, c’est une chec et Hitler est emprisonné, malgré cet échec le NSDAP se montre garant de l’ordre et la sécurité en Allemagne
2- les crises favorisent la montée des extrêmes
A la suite de la GM1, l’empire autoritaire russe chute (dirigé par le tsar Nicolas II), l’agriculture ancestrale y était majoritaire.
Au début de la GM1, l’armée russe multiplie les défaites et la misère découle de la guerre. En février 1917, le tsar est renversé et un gouvernement provisoire dont la démocratie libérale est l’objectif est mis en place mais il ne parvient pas à rétablir l’ordre.
En octobre 1917, ce sont les bolcheviks qui prennent le pouvoir, conduits par Lénine et Trotsky ; ils instaurent une dictature du prolétariat.
L’URSS est proclamée et le restera jusqu’en 1991.
* les différentes sortes d’accès au pouvoir.
En URSS, Lénine meurt le 21/10/1924 ; Staline se présente alors comme son héritier et il écarte ses concurrents avec violence. Il prend le pouvoir en 1925 dans un contexte d’exterminations et de violence, il devient le maître incontesté. Staline s’empare de tous les pouvoirs, il est le premier secrétaire et le chef du Parti Communiste de l’Union Soviétique.
En Italie, le parti fasciste naît en 1921 et il permet de redresser l’Italie. Mussolini promet de restaurer l’ordre et de renforcer l'État. La même année il est élu député et il organise en 1922 la marche sur Rome. Les chemises noires occupent ainsi les lieux de pouvoir et font pression sur le gouvernement. Victor Emmanuel II appelle alors Mussolini au pouvoir et lui donne les pleins pouvoirs pour un an. Le parti fasciste est au pouvoir et organise des violence politiques (assassinat de Matteoti en 1924). Il instaure les lois fascistissimes qui affirment la dictature en Italie.
En Allemagne, en Italie et en URSS, une réelle opposition à la démocratie libérale naît. Pour Staline, c’est un régime bourgeois qui opprime le prolétariat alors que pour Mussolini et Hitler c’est un régime décadent qui affaiblit la nation. Dans les trois états les libertés fondamentales sont supprimées (lois fascistissimes en Italie : 1925-1928 ; les Führerprinzip en Allemagne : mars 1933).
* un état aux mains d’un parti unique
Aucun pluralisme politique n’existe, le seul parti autorisé donne la ligne idéologique à adopter, il a le monopole de la pensée politique et sociale. Il est nécessaire d'appartenir au parti pour avoir certains postes. Il y a une confusion entre le parti et l'État.
En Allemagne, le 17/02/1933 le Reichstag est brûlé, ce qui signifie l’interdiction du parti communiste dans le pays ; le 14/07/1933, le NSDAP est le seul parti autorisé.
En URSS, depuis 1918 déjà, le PCUS est le seul parti autorisé.
En Italie c’est en 1926 que le parti fasciste demeure le seul parti autorisé en Italie.
3- Des idéologies spécifiques
* un point commun : forger un homme nouveau
Les trois partis n’acceptent que des hommes dévoués au régime, Mussolini affirme : “Du passé faisons table rase”. Les libertés fondamentales n’ont plus aucune place, seule la communauté compte.
L’idéal nazi est l’aryen, un grand homme blond aux yeux bleus. En URSS, l’exemple parfait est l’ouvrier qui donne toute sa force de travail pour l’industrie ou l’agriculture.
* des fondements idéologiques différents
Le projet fasciste est de créer un peuple de guerrier qui sera capable d’étendre la puissance italienne sur les rivages de la mer méditerranée afin de retrouver la grandeur de l’empire romain.
Hitler expose dans Mein Kampf son antisémitisme, son racisme mais surtout son projet de politique eugéniste, il veut rassembler tous les germanophones dans un seul et même état, le Lebensraum : c’est le pangermanisme.
En URSS, l’idéologie Marxciste est adoptée par Staline, il veut abolir toute classe sociale et toute forme d'État
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