Le fascisme
Synthèse : Le fascisme. Recherche parmi 302 000+ dissertationsPar rosix • 6 Mars 2025 • Synthèse • 638 Mots (3 Pages) • 30 Vues
Le fascisme
Le fascisme est un régime totalitaire instauré en 1922 en Italie par Benito Mussolini, aussi connu sous le nom de “Duce”. Ce dernier à profité des fragilités politiques de l’Ancien Régime afin de mettre en place sa politique dictatoriale. Aujourd’hui, nous allons aborder les différentes caractéristiques de l’Italie fasciste de Mussolini. Nous verrons tout d’abord que c’est une dictature, puis que le fascisme est une idéologie valorisant la nation italienne et enfin nous aborderons l'embrigadement et la violence sous ce régime.
Le régime fasciste est caractérisé par sa qualification de dictature. Benito Mussolini devient président à la suite d’un coup de force en 1922 (donc sans forme de choix, de scrutin ou démocratie, le peuple n’est pas écouté). Le 2 mars 1939, il fait supprimer la Chambre des députés, le laissant ainsi seul décisionnaire du pays. Entre 1925 et 1926, il instaure des « lois fascistissimes », autrement dit un parti unique, une police politique (OVRA), ainsi qu’un contrôle de la presse et du pouvoir législatif ; tout est surveillé. En 4 ans, il installera un régime totalitaire avec pour objectif de créer « l’Homme nouveau ». En 1935, il multiplie les arrestations et condamnations arbitraires d’opposants politiques ; la définition de la notion de « fascisme » mentionne elle-même le mot dictature : « forme de totalitarisme fondé sur la dictature d’un parti unique (...) ». Nous apprenons que le fascisme repousse le pacifisme, s’approprie le domaine économique et s’oppose à la démocratie. Ainsi, nous pouvons affirmer que les caractéristiques du régime fasciste
confirment sa qualification de dictature.
Le fascisme se caractérise également par sa valorisation de la nation italienne. Ce régime nationaliste est concentré autour du guide, le “Duce” (Mussolini) qui soumet et dirige le peuple à travers une exaltation collective de la nation italienne. Ainsi une relation paternaliste est mis en place par le guide afin de soumettre les italiens autour d’un seul dogme. Le fascisme considère la nation unis autour de l’Etat et efface ainsi l’individualité et les différents groupes en dominant la vie du peuple, notamment par la mise en place d’une milice. Cette dernière a pour but de réaliser la grandeur du peuple italien, se retrouvant alors supérieur aux autres (idéologie nationaliste). De plus la politique économique favorise l’unité avec la création et la rénovation de ville démontrant la puissance d’organisation de la nation et renforçant la notion d’unité. Le parti nationaliste décrit ainsi le fascisme par « une foi pour laquelle œuvre les italiens nouveaux » : la doctrine fasciste devient alors religion autour de laquelle l’Homme nouveau en est le fidèle.
Le parti facsiste pratique, dès ses débuts, l’embrigadement et l’usage de la violence. En effet, en 1922 lorsque Mussolini prend le pouvoir, ce sont 26 000 militants armés qui marchent sur Rome. Dans ses déclarations officielles, le parti affirme que “le fascisme est une milice” ou encore que “le fascisme s’est toujours considéré en état de guerre”. Ce vocabulaire militaire dépeint la direction violente du pays. L’instauration d’une police politique (l’OVRA), ou encore des “chemises noires”, qui procèdent à des arrestations et condamnations arbitraires, reflète cette violence. Pour garantir un avenir à ce régime, cette violence doit être perpétrée par les nouvelles générations ; Mussolini crée donc des institutions paramilitaires pour formater la jeunesse, dont on peut citer les Balillas comme exemple. A travers la presse, le dictateur met en place un réel culte de la personnalité, et sa propagande provoquant l’exaltation populaire participe à cet embrigadement.
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