L'évolution de l'environnement

ENVIRONNEMENT

DEFINITION ENVIRONNEMENT:

La conception de l’environnement, terme provenant de “environ” lui-même provenant de viron (cercle, tour), existe depuis la préhistoire, mais c’est au XIXe siècle que ce terme paraît réellement désignant “ce qui entoure l’individu”. En effet, des savants, inspirés par les théories du naturaliste Darwin sur la sélection naturelle entre les espèces, réussissent à étudier la place de l’homme face à la nature qui l’entoure. Cependant il faudra attendre plus d’un siècle (1970) pour voir arriver ce concept en France avec la création du 1er Ministère de l’environnement avec Robert Poujade en 1971.

Aujourd’hui, l’environnement est distingué de la « nature ». Ce terme est maintenant utilisé plus comme un enjeu socio-politique que un réel terme scientifique. En effet, de nombreux conflits internationaux émergent au vue de la situation climatique à l'instar d’autres ancien conflits ou résolution:

LES FORÊTS

MOYEN- GE

Dès le Moyen Age, les défrichements qui s’accélèrent au XIIe et XIIIe siècles entraînent une diminution des forêts alors que leur exploitation engendre de nombreux conflits. Philippe le Bel met ainsi en place la première administration forestière et en 1346, le premier code forestier fait son apparition. Cependant, ce premier code forestier reste futile au vu de l’exploitation croissante des forêts durant cette période mais aussi à cause de nombreux conflits (Guerre de cent ans) ou de maladies (la Grande Peste Noire) entraînant une déprise agricole.

LA FORÊT DE COLBERT

Ainsi, au XVII° siècle, un constat inquiétant est effectué concernant la forêt française : elle ne cesse de diminuer et sont mal exploitées de par de nombreuses maladies forestières, la difficulté des définir les territoires de propriétés privées qu’elles soient des paysans ou des seigneurs.

Colbert, un des principaux ministres de Louis XIV et plus précisément secrétaire d’Etat de la Marine , joue un rôle déterminant dans la prise de conscience qu'il faut administrer et protéger, la forêt au niveau étatique.

“La France périra faute de bois”

De ce fait, après de nombreuses actions de protection inefficaces (comme la création de contrôle de la gestion des forêts privées avec la création de nouveaux tribunaux spécialisés ). Colbert crée l'administration royale des forêts et l'Ordonnance des eaux et des forêts en 1669 permettant de passer d'une multitude de règlements particuliers à un code unique. Ces nouvelles politiques entraînent la création de plusieurs lois ou actions tels que la création de garde forestier, d’un inventaire, ou encore l’interdiction de couper les arbres dans certaines régions. De plus, ce code a été un modèle pour d’autres lois forestières qui vont suivre comme la création l’école des Eaux et Forêts (Ecole de Nancy) ou encore la création d’un code forestier en 1827. Cependant ces nouvelles lois provenant des grandes réformes de Colbert sont dû non pas pour l’écologie mais pour un atout politique. En effet, ces forêts seront utilisées pour les besoins de la construction navale pour faire face aux nombreux conflits actuels comme avec le conflit GB,Hollande/ France.

Par ailleurs cette fin du 17ème siècle et début du 18è est synonyme d’avancées de mesures de protection internationale jugé radicale pour certain sociologues comme la peine de mort pour crime de braconnage en Angleterre (Black act 1723) même si cette dernière pour réel but de matter la révolution jacobite et reprendre le pouvoir royal. De plus cette période est aussi, au niveau national, synonyme d’un soulèvement de la population comme en 1765 dans le Doubs où les riverains, déguisés en femmes (Demoiselles) se révoltent face à l’état de la forêt, très dégradés.

Cependant, vers le 18e siècle, ces forêts connaissent un très fort déclin: elles ne représentent que 6 à 7 millions d’hectares (le plus bas niveau depuis le Moyen- ge. Cette forte baisse est expliquée par plusieurs facteurs comme avec l’augmentation de l’urbanisation et donc de bois mais aussi des besoins en augmentation de la fabrication de poudre ou des navires. Cette période de surexploitation du bois est d’ailleurs appelé la “proto-industrialisation” est écoulé sur une spéculation du bois dû à la forte compétition des grandes puissances (+90% entre 1726 et 1789)

Par la suite, durant la révolution française, le pouvoir seigneurial défait ses fonctions, dû à l’opinion des révolutionnaires qui relient la dégradation des seigneuries aux forêts seigneuriales.

Ainsi, face à ce grand mouvement révolutionnaires, la France dans les années 1800, sous le régime de la restauration, opte pour de nouvelles lois qui sont votées permettant de protéger la forêt (obligation de demander la permission d’exploiter la forêt, interdiction de faire paître le bétail…), en plus avec la révolution industrielle, le charbon de bois s’est vu remplacé par le charbon de terre et la production métallurgique s’est vu doublé entre 1789 et 1809 mais aussi par l’apparition du taylorisme et du fordisme. De plus, cette augmentation du bois est aussi dû aux nombreuses lois de protection forestières émises par Charles X (1824-1830) tels que le code forestier de 1827, interdiction de ramasser des glands ou des fruits ou encore l’interdiction de déchiffrement.

Malgré tout cela, à cause des guerres napoléoniennes, la France se retrouve obligée de continuer la surexploitation des forêts pour faire face à une dette importante. Et cette vente de bois pour faire face à la dette publique continue de croître durant la monarchie de juillet, la seconde rép et le seconde empire.

Au fil du XXe siècle, on est face à de grandes opérations de reboisement comme les Landes de Gascogne (1 millions d’arbres à l’heure actuelle ou comme en 1945 avec la plantation de résineux pour la fabrication de papiers.

Enfin, après 1945, l’évolution du monde a causé un certain éparpillement de la forêt comme avec les nouvelles techniques agronomiques, la révolution énergétique, la déprise agricole (abandon des champs), l’arrivée de 1er parc National français a Venoise & Port-Cros ou encore avec de nombreuses lois comme la création de l’ONF ou de la loi Montagne.

Ainsi, en France, on est face à un taux de reboisement représentant dorénavant 30%, et donc à un grand

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