Histoire révolution française Bonaparte

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Première partie : question problématisée

Avant toute chose il faut rappeler le contexte. Le 20 juin 1789, le serment du Jeu de Paume jure de  donner une nouvelle Constitution à la France. Après l’épisode de la Révolution française, et la prise de la Bastille le 14 juillet 1789, le peuple français veut du changement. Il faudra 2 années de débats et de réflexion aux députés pour valider la Constitution du 3 septembre 1791. Cette Constitution est basée sur les principes de la souveraineté nationale, de la séparation des pouvoirs et de la protection des libertés individuelles. Elle mettra en place une monarchie constitutionnelle qui donnera le pouvoir exécutif au roi et le pouvoir législatif à l’Assemblée Nationale. C’est la fin de l’Ancien Régime et de la monarchie absolue. Le roi dispose toujours de larges pouvoirs qui vont à l’encontre des revendications révolutionnaires. Cependant, la Constitution de 1791 n’a pas été en mesure de résoudre tous les problèmes de la France de l’époque. La situation économique et sociale restait difficile, avec des inégalités persistantes et une basse classe en grande difficulté. Le peuple est mécontent même si il pense que le roi a fait des compromis.

Pourtant des évènements vont marquer l’été 1791 tous faires basculés.  

Le premier d’entre eux est la fuite de Varennes. Le 21 juin 1791, Louis XVI et sa famille ont tenté de s’enfuir de Paris pour rejoindre des troupes étrangères opposées à la Révolution. Leur tentative  échoue et ils sont arrêtés. Cette tentative de fuite dévoile le jeu du roi, il montre son opposition au nouveau régime politique et son alliance avec les monarchies européennes.  

Cela a décrédibilisé la monarchie constitutionnelle auprès de l’opinion publique et a alimenté le sentiment antiroyaliste. La monarchie avait déjà été déclarée en danger par l’Assemblée nationale et la tentative de fuite a renforcé l’idée que Louis XVI était un ennemi de la Révolution. Cela a conduit à une radicalisation grandissante de la part des révolutionnaires et à une augmentation de la violence politique.

La légitimité politique du roi divise. Le 17 juillet 1791, les sans-culottes, parisiens radicalisés décident de manifester au Champ-de-Mars à Paris pour réclamer la déchéance du roi. L’Assemblée refuse et envoie la garde nationale tiré sur la foule. C’est l’évènement de trop. Le peuple et le roi sont irréconciliables, tout comme le peuple et les partisans du roi. Le rôle des députés vient confirmer la rupture entre le peuple et la Constitution.  

C’est dans ce climat tendu que l’Assemblée législative se réunit le 1er octobre 1791. La France est divisée et les tensions avec les monarchies voisines qui craignent la contagion de la révolution s’ajoutent. La guerre menace ; l’Autriche envahira la France en juillet 1792. Le général autrichien menace de détruire Paris s’il est fait violence au roi et à sa famille, ce qui confirme la trahison du roi chez les sans-culottes qui s’insurgent. Le 10 août, ils prennent d’assaut le Palais des Tuilerie. La famille royale est capturée. L’Assemblée sous la pression du peuple annonce la déchéance du roi. La monarchie est renversée  

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