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Histoire et mémoires

Dissertation : Histoire et mémoires. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  12 Mai 2024  •  Dissertation  •  2 179 Mots (9 Pages)  •  87 Vues

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Histoire et mémoires Conclusion : L'histoire et les mémoires du génocide des Juifs et des Tsiganes atroche : La transmission de la mémoire de la Shoah est un sujet toujours d'actualité comme en témoigne en jamier 2021 la

issassines sous Toccupation nazie.

ose par /'UEIF (Union des étudiants juifs de France) dans les rues de Paris d'aiches qui mentonnent lidenté des enfants bits Déf. du mot-clé: Le régime nazi a commis le génocide (- élimination systématique et planifiée d'une population pour des motifs raciaux, religieux ou ethniques) des Juifs (6 millions de morts soit 65 % des Juifs d'Europe) et des Talzanes (500 000 morts sont 50 %% des Tsiganes d'Europe d'avant-guerre). On les désigne par le terme de Shoah qui signifie en hébreu « catastrophe » et les termes de Porajmos ou de Samudaripen qui signifient en langue romani successivement « dévoration » et e extermination * La mémoire qui est ce qu'on retient d'un évènement passé avec sa part subjective et sélective ne doit pas étre confondue avec.

l'histoire qui le récit sinon vrai du moins contrôlé et vérifiable sur un évènement passé.

contexte: Les nazis cherchent à éliminer physiquement les Juifs et les Tsiganes mais aussi à faire disparattre toute trace de leur xistence passée et de leur extermination (destruction des centres de mise à mort de Belzec, Sobibor ou Treblinka), Auul garder une trace physique de ses millions de vies disparues est un enjeu de mémoire pour l'humanité.

Définition du sujet : il s'agit d'étudier comment l'histoire du génocide des Juifs et des Tsiganes s'inscrit dans là mémoire des populations européennes.

Patique Quels sont les formes et les enjeux de la transmission du génocide des Juifs et des Tsiganes depuis 19457

Annonce du plani: le plan est chronologique car la reconnaissance de la spécificité de ces génocides est progressive.

I. A la sortie de la guerre, les Juifs et les Tsiganes sont considérés comme des victimes parmi d'autres.

A. La découverte des camps en 1945 suscite l'horreur dans l'opinion publique mais celle-ci ne fait pas la distinction entre les types de camps et entre les déportés.

Par exemple lors du procès à Nuremberg des dignitaires nazis, la qualification de crime de génocide n'est pas retenue et linstruction repose essentiellement sur les documents (archives et films de l'ouverture des camps au moment de la libération sans faire la distinction entre les camps) et non sur le témoignage des rescapés.

B. Il y a pourtant un intense travail de mémoire réalisé par les Juifs.

1. Les rescapés juifs cherchent à réunir preuves et témoignages au moment de la Shoah.

Par exemple Emanuel Ringelblum (1900-1944) collecte dans le ghetto de Varsovie, où il a lui-même été enfermé, les informations sur le sort des communautés juives exterminées en Pologne, Par exemple, en 1943 Isaac Schneersohn crée à Grenoble dans la clandestinité le Centre de documentation juive contemporaine: c'est le premier centre de documentation sur l'histoire de la Shoah en Europe.

2. Les témoignages des rescapés à leur sortie de captivité sont nombreux mais ne rencontrent en général qu'un faible écho.

Si c'est un homme de Primo Lévi paraît en 1947 (ce résistant juif italien fait le récit de sa survie dans le camp d'extermination nazi d'Auschwitz), mais son audience est confidentielle.

A l'inverse, Le journal d'Anne Frank, récit autobiographique d'une jeune juive d'origine allemande installée aux Pays-Bas interrompu par sa déportation à Auschwitz, connait un immense succès international dès sa parution en 1947.

3. Les premiers lieux de mémoire de la Shoah sont le fait de rescapés juifs

Par exemple: En Europe de l'Est, à la fin des années 1940 des rescapés juifs élèvent des stèles sur les sites de fusillades de la Shoah par balles (à Minsk) ou sur les ruines de ghetto (à Varsovie où un monument est dédié à l'insurrection de 1943).

C. Le sort des Tsiganes pendant la guerre rencontre une profonde indifférence et les discriminations persistent alors partout en

Europe

Dans l'actuelle république tchèque le commandant du camp de concentration de Léty qui enferme 1300 Roms en 1942-1943 est acquitté, la parole des déportés n'étant pas jugée crédibleil se dit alors que si des Roms sont morts là, c'est à cause d'une épidémie de typhus et des mauvaises conditions d'hygiène.

En France le dernier camp d'internement des « nomades » ne ferme qu'en 1946 !

D. Les raisons de cet oubli sont nombreuses

1. Les Etats établissement des récits nationaux résistancialistes: ils comm norent la Seconde Guerre mondiale en célébrant la victoire des Alliés et en glorifiant ses héros combattants et résistants.

Par exemple: Le caractère exceptionnel d'Auschwitz comme camp d'extermination des Juifs (1 million de morts juifs) est occulté au profit d'une mémoire polonaise et antifasciste (75 000 morts polonais) jusqu'à la fin du régime con

2. Les sociétés choisissent de tourner la page car elles sont préoccupées par la reconstruction matérielle

Eritre 1950 el 1970, Il y a une lente prise de conscience de la P

tel ('est le premier mémorial du Martyr jur

terrogent ni sur le régime de Vichy int sur la col

rement resistante. De maniere symptomatique, dans e fim Nuit er brouilland, le premier documentaire

con favet dunvers concentrationnaire nazi commandé par un eroupe d'historiens spécialstes de La Deuxième Guerre mondiale rans tal de Etat, le mot «juif » n'est prononcé qu'une seule fois et l'image d'un policier gardant lentre d'un camp de transt (Pithiviers) est censurée. D'aileurs son titre est

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