Exposé le massacre des héréros et nama vu par Georges Clémenceau

LE MASSACRE DES HEREROS ET DES NAMA VU PAR GEORGES CLÉMENCEAU

 Introduction :

Dans cet extrait de journal, paru dans l’Aurore, journal français fondé en 1897, par Ernest Vaughan, militant de l’association internationale des travailleurs, compte à la tête de sa rédaction Georges Clémenceau. Georges Clémenceau, s’illustre comme figure politique emblématique du parti des républicains radicaux (mouvement politique français fondé en 1901, attaché à la propriété privée ainsi que la laïcité), et de l’opposition d’extrême gauche aux Opportunistes (courant politique, s’opposant au radicalisme, avec comme personnalité Gambetta), formant ses opinions politiques directement en opposition à Napoléon III. Clémenceau devient député en 1876, et lutte pour la liberté, la laïcité et l’égalité, de plus, il s’oppose ouvertement à l’intolérance et au colonialisme, et dénonce la peine de mort. C’est un écrivain engagé, qui n’hésite pas à se servir de l’écriture, pour « rester au cœur des intrigues politiques ».

Dans un article paru le 21 aout 1905, Georges Clémenceau s’adresse directement au peuple français, dans un document public, ou son opinion sur la question du premier massacre de masse du XX siècle dû au colonialisme allemand est directement exprimé à ses lecteurs.

Dans l’extrait étudié, Clémenceau exprime de manière partiale son opinion sur le colonialisme allemand du début du siècle, sans aucune censure, il nous dépeint un gouvernement allemand caractérisé par les violences du Général Von Trotha sur les populations autochtones Hereros et Nama.

Dans le contexte géopolitique de la course aux colonies, l’Allemagne unifié depuis 1871, se lance plus tardivement que les autres puissances européennes dans cette course.

Le massacre des Héréros et des Nama, débute en 1904, le massacre se déroule en Afrique australe, dans laquelle se trouve plusieurs groupes ethniques : Parmi ces derniers, les Nama et les Hereros. Ils sont éleveur de bétails, se présentant comme les deux principales tribus du pays.

L’année 1884, l’Allemagne envahit le pays, et s’ancre dans le territoire, est alors fondé la colonie du « Sud-Ouest africain Allemand », prenant un statut de protectorat ; régime établi par traité dans lequel un état (le protecteur), contrôle l’état protégé, gardant son autonomie politique intérieure. De plus, dû à la découverte de diamants en 1894, l’intérêt des colons allemands s’accroît.

Une politique de confiscation systématique des terres et l’arrivée en masse de colons, repoussent les éleveurs, hors du territoire. Le 12 janvier 1904, les Hereros se rebellent, guidées alors par leur chef Samuel Maherero, ils attaquent une garnison allemande à Okahandja.

Dans le texte qui appuie notre étude, Clémenceau nous écrit depuis la commune allemande de Carlsbad ou il dépeint un gouvernement allemand auquel la situation semble échapper, il n’hésite pas à décrire explicitement, la violence infligée aux autochtones durant cette colonisation. Se dessine alors au fil du texte, la réflexion de l’auteur, remettant en cause et en question, le modèle de colonisation européen.

Nous pouvons alors nous demander « Comment le massacre perpétré par les Allemands sur la colonie des Hereros et des Namas, permet-il à Georges Clémenceau d’affirmer ses idées anticolonialistes ainsi que ses opinions anticléricales ? »,

Pour répondre à cette question, nous aborderons dans un premier temps…, puis, … et pour terminer …

Rajouter le contexte entre les puissances.

1. Un contexte colonial propice à la violence.

1. Une autorité allemande qui peine à s’implanter

La puissance coloniale Allemande, comme nous l’avons vu entreprend de conquérir le sud ouest africain ( actuelle Namibie), ce territoire est donc très éloigné de la métropole, cette distance induit donc des coups de déplacement du matériel mais aussi des troupes .Cette ambition est pour tant à la hauteur de leurs moyens, puisqu’en effet l’Allemagne est au début du 20ème siècle vue comme la seconde plus grande puissance économique du globe en concurrence directe avec la grande Bretagne. La puissance allemande depuis la fin du 19 est en pleine expansion avec les victoire militaire passées face aux plus grandes puissance comme le France ( on peut citer la guerre franco prussienne) C’est ce que Georges Clemenceau écrit dans son article pour faire apparaître les dépenses allemandes comme inutiles ou disproportionné à l’échelle de l’importance de ce territoire. à la ligne 6 l6 « cette guerre a déjà coûté à l’Allemagne 400 Millions de francs et près de deux mille soldats » ou encore, « dans une guerre qui coûte plus d’un demi millions par jours » à la ligne 41. En effet, la puissance coloniale allemande met le plus de moyens militaires pour réussir à implanter son autorité dans ce nouvel espace de conquête, mais Georges Clémenceau est très clair sur l’état de gestion de cette colonie. En effet, le succès des troupes allemandes dans leur conquête, nous pouvons le voir à la ligne 9 « Le résultat est fort loin de répondre à l’effort puisqu’ils se préparent de nouveaux envois de troupes en ce moment » Ici, l’auteur n’hésite donc pas à mètre en lumière l’échec des allemands à maîtriser les peuples autochtones en présence. En plus d’être une conquête conflictuelle et coûteuse, elle est aussi longue dans le temps, nous pouvons le voir à la ligne 4 « depuis 18 mois » ici, clémenceau dépeint ici le portrait d’une puissance coloniale en grande difficulté à affirmer son autorité, une puissance qui s’efforce à essayer de maîtriser ce territoire en mettant toujours plus de moyens en profitant du développement récent de son économie et de ses ambitions coloniale.

1. Une tentative d’affirmation autochtone

Nous avons donc vu que l’autorité allemande peine à s’imposer dans cet espace de leur empire colonial. Alors il est nécessaire de présenter aussi les peuples autochtones en présence. En effet, les allemands tentent de coloniser un espace déjà habité par différentes ethnies. Ici l’auteur nous en site les deux principales aux lignes 4 « edes Herreros dans la colonie allemande de l’Afrique sud occidentale », il mentionne également que cette ethnie autochtone est néansmoins organisée biens que les allemands veulent faire croire le contraire. En effet à la ligne 15 Georges Clémenceau utilise le therme de « nation des herreros », ici nous comprenons de part la définition du mot nation que les herreros étaient alors une nation partageant une unité historique politique et culturelle. De plus, c’est à la ligne 20 que le nom de leur chef est mentionné « le chef Samuel Maherero », nous voyons donc bien que ce peuple semble organisé en communauté et prêt à lutter contre l’occupation allemande. Comme nous venons de le dire, le peuple Herrero semble prêt à se révolter et il va bel et bien passer à l’action, c’est ici l’un des sujets principaux du texte qui est abordé dès la 4ème ligne , l’auteur nous informe que « depuis plus de 18 mois essaye de supprimer la révolte des Herreros », ou encore que les herrerons sont « accusés de meurtres, de vols et d’actes de barbarie sur des prisonniers » à la ligne 16. ici Georges clémenceau fait référence aux différentes tentatives d’offensives des peuples colonisés. En effet, Le chef de la nation herrero aurait demandé au chef des Nama Hendrik ( Witbooi son ancien ennemi) de former une alliance afin d’unir leur peuples et de lutter contre l’occupant. Chose faite, les peuples autochtones se lancent dans une révoltes anti coloniale et parviennent à mener quelques btailles malgré leur moyens militaires limités, nous pouvons ici citer la bataille de Waterberg du 11 aout 1904 ou les révoltées arrivent à tuer , ou voler des soldats allemands comme cité juste avant. bien que l’issu de cette bataille leur ai été fatal.. La

...