Compte-rendu de podcast : Les Lumières sont-elles à l’origine de la Révolution ?

ROCHER                L2 Histoire

Ugo

Compte-rendu de podcast

Podcast : Les Lumières sont-elles à l’origine de la Révolution ? Épisode 1/4, série « La Révolution dans son siècle », Radio France, 14 octobre 2019.

        Ce podcast intitulé Les Lumières sont-elles à l’origine de la Révolution, diffusé en 2019 sur Radio France retrace les mémoires de la Révolution française afin de mettre en exergue ses origines et ses potentiels liens avec le courant philosophie des Lumières. En effet, il est apparu que cet évènement majeur de l’histoire contemporaine française, ne reposant pas sur une rupture chronologique facile, n’était « pas un coup de tonnerre dans un ciel serein ».

La question des origines est importante et récente car depuis longtemps, les causes ont fait l’objet de nombreuses études alors que ces dernières ne sont pas « opérantes » dans l’étude du passé.

        De fait, quelles places ont eu les Lumières dans le mouvement révolutionnaire ? En conséquence, penser le monde peut-il conduire à la Révolution ?

Afin d’étayer ces questions, sont présent lors de cet enregistrement, d’une part, Sophie Wahnich, historienne, directrice de recherche au CNRS et membre de Centre de Recherches Historiques. Elle est notamment l’auteur de La Révolution française, un évènement de la raison sensible, paru aux éditions Hachette, en 2012. D’autre part, Anne de Mathan, également historienne et enseignante de l’Université de Caen. Elle a notamment dirigé l’ouvrage Mémoires de la Révolution française, Enjeux épistémologiques, historiographie et exemples inédits, paru aux Presses Universitaires de Rennes en 2019.

Comme présenté précédemment, ce podcast traite dans un premier temps des origines de la Révolution et de la place des Lumières au sein de ce dernier.

Le 18ème siècle est ainsi marqué par la présence d’une importante vivacité intellectuelle. Le siècle des Lumières est donc une période d’enthousiasme, portée par un désir d’utiliser la raison, indépendamment du dogme religieux.

Ainsi, ces derniers sont au centre de l’air intellectuelle du 18ème siècle à l’image de Voltaire, qui dans son article Patrie, paru en 1764, définit la notion même de patrie et s’interroge sur le meilleur régime possible. De fait, il rend compte que ces derniers ne peuvent pas être univoque à l’ensemble de la population. En toute logique, les citoyens aisés préfèreraient une aristocratie, les plus prolétaires, une démocratie et enfin les rois, une monarchie. Il enduit cependant le fait que, les hommes ne sont pas capables de se gouverner seuls.

D’autre part, Montesquieu, lui à travers ses pensées, ne veut pas changer le monde. Il prend le rôle de garant de l’aristocratie et lutte contre l’absolutisme.

        Ainsi, à travers ces deux exemples, il apparaît que les philosophes n’ont pas agi directement en faveur d’un mouvement révolutionnaire mais que la défense de leurs intérêts à participer à changer le monde. En ce sens, selon Sophie Wahnich, ce sont les configurations historiques qui produisent le changement et non les idées seules.

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