Charte constitutionelle de 1814

Après 1848, de nouveaux états nationaux se constituent dont le royaume d’Italie et l’empire allemand. La France joue un rôle important dans la construction de ces unités entre 1848 et 1871. Pour cela, elle utilise les deux moyens d’action que sont la diplomatie et la guerre. Dans un premier temps, nous aborderons l’action par la diplomatie et dans un second temps, l’action par la guerre avant de conclure.

Tout d’abord, Napoléon III, étant engagé en faveur du principe des nationalités et soutenant la cause de ces mouvements nationaux, décide de mobiliser la diplomatie au service de la construction des unités nationales. Donc, quand le comte de Cavour cherche des soutiens diplomatiques pour mener à bien le projet d’unification italienne sous l’impulsion du royaume de Sardaigne contre les intérêts de l’Autriche, la France accepte une alliance avec le royaume de Sardaigne. Napoléon

III y voit aussi un moyen de replacer la France dans le jeu diplomatique des puissances européennes. Le rapprochement entre la France et l’Italie se concrétise avec la rencontre secrète entre Cavour et Napoléon III à Plombières-les-bains, dans l’Est de la France, le 21 juillet 1858. La France s’engage alors à venir en aide au royaume de Sardaigne en cas d’agression autrichienne. En contrepartie, la Sardaigne devra céder le duché de Savoie et le comté de Nice à la France et garantir le pouvoir du Pape sur les Etats pontificaux. De la même façon, la diplomatie française apporte son soutien à la Prusse également contre l’Autriche dans l’entrevue de Biarritz en 1865 entre Bismarck (un homme d’état prussien) et Napoléon III.

Mais, la guerre n’est pas loin. En effet, désormais, allié à la France, le royaume de piémont Sardaigne se sent prêt à affronter l’Autriche et la provoque. En avril 1859, en réaction aux provocations du gouvernement sarde, l’Autriche entre en guerre contre le royaume de Sardaigne (deuxième guerre d’indépendance). Conformément aux accords de Plombières, la France intervient aux côtés de la Sardaigne mais les troupes franco-sardes battent les Autrichiens. Cela marque le début de l’indépendance italienne et permet l’unification de certains territoire italiens. Le nord et le sud de l’ltalie sont réunis mais au nord la Vénétie est toujours occupée par les autrichiens et au centre et Rome et sa région restent sous le contrôle du pape. La France s’oppose alors à l’entrée des troupes italiennes dans Rome pour protéger le pape. C’est alors la fin de l’entente franco italienne. L’Italie ressort finalement victorieuse de son opposition aux français et au autrichiens et elle est officiellement unifiée en 1871. Pour ce qu’est de l’Allemagne, Bismarck a pour objectif de mener à bien l’unité allemande autour de la Prusse par tous les moyens, y compris la guerre. Il se sert de la France pour mobiliser l’ensemble des Etats allemands derrière la Prusse contre un ennemi commun et la victoire prussienne, lors de la guerre franco-prussienne de 1870-1871, concrétise l’unification allemande : un nouvel Empire allemand (Reich) qui regroupe les Etats allemands, avec à sa tête le roi de Prusse Guillaume Ier, est proclamé le 18 janvier 1871 dans la galerie des Glaces du château de Versailles. L'unification allemande se fait donc aux dépens de la France, Napoléon III doit fuir, son régime est

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