Allemagne nazie et URSS : l’encadrement de la jeunesse et l’idéologie
Synthèse : Allemagne nazie et URSS : l’encadrement de la jeunesse et l’idéologie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Coucloutch • 28 Novembre 2024 • Synthèse • 521 Mots (3 Pages) • 22 Vues
Les régimes totalitaires qui ont marqué le XXᵉ siècle, notamment l’Allemagne nazie d’Adolf Hitler et l’Union soviétique sous Staline, se caractérisent par leur volonté de contrôler et de mobiliser l’ensemble de la société au service de leur idéologie. Parmi leurs cibles principales figure la jeunesse, perçue comme un levier essentiel pour façonner l’avenir et assurer la pérennité du régime. Les deux documents présentés, l’un relatant l’expérience d’un étudiant français au sein des Jeunesses hitlériennes, l’autre décrivant le rôle des Jeunesses communistes soviétiques (Komsomol), illustrent cette stratégie. Ils permettent d’analyser les points communs et les différences entre ces deux régimes dans leur approche de l’encadrement idéologique et sociétal.
D’une part, les deux régimes montrent une volonté commune d’encadrer et de mobiliser la jeunesse pour garantir son adhésion à leurs idéaux. Dans le texte sur les Jeunesses hitlériennes, on observe une organisation omniprésente qui vise à former des "bons Allemands" et à rejeter toute division, comme la lutte des classes. L’objectif est de créer une société unie autour du "Volk" (peuple) et de son guide, Hitler. Cela passe par des activités spectaculaires, comme les manifestations et entraînements collectifs décrits, qui renforcent le sentiment d’appartenance et l’admiration pour l’ordre et la discipline.
De l’autre côté, le texte sur le Komsomol met en avant une formation idéologique rigoureuse. Les jeunes soviétiques doivent devenir des modèles pour leurs pairs, à la fois dans leur vie privée et dans leur travail. Ici, l’accent est mis sur le marxisme-léninisme et la lutte des classes, valeurs centrales de l’idéologie communiste. Cette organisation, tout comme la Hitlerjugend, s’immisce dans tous les aspects de la vie des jeunes, mais elle le fait au nom de la révolution prolétarienne et non d’une unité ethnique ou nationale.
Cependant, si les deux régimes partagent une même obsession pour le contrôle total de la société, leurs idéologies introduisent des différences notables. L’Allemagne nazie se fonde sur une vision raciale et nationaliste. L’idée des "bons Allemands" exclut de facto ceux qui ne correspondent pas aux critères aryens, préparant le terrain pour des politiques de discrimination et de persécution. En revanche, l’URSS met en avant une idéologie universaliste centrée sur la lutte des classes et l’égalité théorique entre les travailleurs, bien que cela se traduise dans les faits par une domination absolue du parti communiste.
La confrontation de ces deux documents permet donc de mieux comprendre les similitudes et les spécificités de ces régimes totalitaires. Tous deux visent à contrôler la jeunesse pour en faire le moteur d’une société façonnée à leur image. Ils s’appuient sur des organisations omniprésentes qui inculquent leurs idéologies respectives et s’immiscent dans la vie privée des individus. Toutefois, alors que le nazisme exalte la supériorité d’un peuple et rejette la lutte des classes, le communisme soviétique repose sur l’idée d’une révolution prolétarienne mondiale et l’abolition des inégalités sociales.
Ainsi, l’étude de ces deux documents met en lumière l’importance de l’encadrement
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