Patriciens et plébéiens (509 – 367 av. J.-C.)

Maria Alejandra CORTES

TD Histoire Romaine

N º Étudiant : 22026559

18 octobre 2023

Patriciens et plébéiens (509 – 367 av. J.-C.)

Dès le debut de la Republique romaine on distingue deux classes sociales opposés qui sont la représentation du pouvoir hérité et ceux qui ne l’ont pas, les patriciens et les plébéiens. Deux noyaux  qui se sont confrontés pendant la première moitié de cette période et qui va marquer un tournement dans la vie sociopolitique de la cité.

A la fin du règne et au début de la République on trouve la classe sociale des patriciens, reconnue principalement en puissance et richesse, pas en nombre . Du terme “patres" ou pères, c’est une société composée des aristocrates, les plus riches qui, sous prétexte d'être les héritiers directs du fondateur de Rome Romulus, avaient le droit d'être à la tête du gouvernement. Ce discours a conduit à posteriori la révolution des patriciens et à la chute du roi.

Déjà sous la République et plongée dans une clôture politique et délibérative du patriciat avec l'ensemble de l'Imperium, l'autre classe sociale et majoritaire en nombre, c’est la plèbe qui se rebelle contre eux. La plèbe est un groupe de citoyens qui désigne tous ceux qui n'appartiennent pas au patriciat, même si certains ont le même niveau de richesse ou beaucoup moins.

Il s'agit principalement d'une division sociopolitique qui marque les grandes différences entre les citoyens, les premiers étant les héritiers de la première royauté et acceptés par les auspices, ils auraient avec eux un droit divin sur Rome et les seconds avec une grande envie d'émancipation envers les plus puissants. Ce désir est pendant au moins  un siècle et demi une constante, un moment de la Republique qui s’appelle La revolution de la Plèbe.

Dans le cadre de cette révolution, on se situe à Rome pendant la première moitié de la République, plus précisément entre 509 et 367 av. J.-C. Ces dates marquent la période au cours de laquelle se sont déroulés la plupart des conflits entre ces deux classes, avec une transformation de la résistance des patriciens face à l'escalade plébéienne. Mais comment cela s'est-il passé et quels ont été les événements les plus importants ? Nous essaierons de montrer comment les deux classes sociales de Rome et les conflits qui les opposent ont réussi à transformer et à ordonner la politique de la République romaine et comment, dans une certaine mesure, les patriciens, malgré les efforts des plébéiens pour parvenir à un principe d'isonomie, sont restés le pouvoir le plus fort.

Annonce du plan :

1. La sécessions de la plèbe.

1. L’instauration d’une republique aristocratique.

Dans les derniers jours du règne, l'oligarchie décida de se soulever contre le roi et d'imposer une révolution, qui n'était pas comme celles d'aujourd'hui, en fait elle n'était pas contre la monarchie elle-même, mais contre l'exclusion des patriciens du pouvoir. Une fois que ce mouvement patricien a réussi à renverser la monarchie et à imposer la République, les aristocrates ont eu l'occasion de créer un gouvernement entièrement oligarchique, fondé à leur manière sur le clientélisme, en raison de leur apparent lien héréditaire avec Romulus, tout en démontrant le caractère divin de leur ascension au pouvoir sur la plèbe. C'est ainsi que, pendant les premières années de cette période, l'empire total de Rome était dominé par la classe patricienne, formant un encerclement qui ne permettait pas à ceux qui n'en étaient pas dignes d'escalader le système pyramidal. Cependant, quelques années seulement après le début de la république, cette classe sociale aisée allait être déstabilisée par la plèbe, pour la première tentative d'équilibre du pouvoir.

1. La grève de la  guerre.

Au début de la République de Rome, on assiste à une importante migration de populations du Latium, comme les Volsques et les Èques. Ces migrations ont provoqué des conflits qui ont duré plus d'un siècle. Face à ce problème, le Sénat décide d'organiser une armée pour lutter contre toutes ces invasions, mais la majorité de l'armée de Rome est composée de plébéiens, ce dont ils profitent pour se retirer de la guerre. Dans le cadre de la question agraire, une grande partie de ces combattants avaient de nombreuses dettes auprès de l'État, qui avait imposé des lois très sévères aux débiteurs des terre, et c'est là que la plèbe a vu l'occasion de réclamer de meilleures garanties dans cette situation et a décidé de se mettre en grève.

Face à plusieurs menaces extérieures, l'État patricien avait besoin de cette armée, mais celle-ci refusait de se battre et pendant plusieurs occasions les deux parties en discutaient, jusqu'à ce que finalement avec l'arrivée du dictateur Titus Lartius soutienne cette initiative, malgré le refus du Sénat à plusieurs reprises, c'est alors que les soldats décidèrent de s'installer sur le Monte Sacer, une colline située à la périphérie de Rome et qui était très importante pour les patriciens puisque c'est là sur ses hauteurs que les augures venaient observer le vol des oiseaux.

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