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La revanche de l'Afrique subsaharienne

Dissertation : La revanche de l'Afrique subsaharienne. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  8 Avril 2024  •  Dissertation  •  674 Mots (3 Pages)  •  123 Vues

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LE XXIème SIÈCLE OU LA REVANCHE DE L’AFRIQUE SUBSAHARIENNE ?

Accroche : En 1962, l’agronome français René Dumont publie un ouvrage, à contre courant de l’afro-optimisme qui régnait au lendemain de la décolonisation, intitulé L’Afrique noire est mal partie. Le contre choc des matières premières de la décennie 1980 a en effet frappé de plein fouet le sous-continent qui, comme René Dumont l’avait déjà identifié, était fragilisé par la colonisation qu’il a subi.

Mieux : Sylvie Brunel : article de 2008 dans revue Histoire + La revanche de l’Afrique ? Dans L'Afrique est-elle si bien partie ? (2014)

Peut-on réellement parler d’une revanche de toute l’Afrique subsaharienne où, en dépit d’une indéniable émergence, on note que toutes ses difficultés sont loin d’avoir été surmontées ?

Une émergence de l’Afrique subsaharienne qui serait incontestable et nourrirait cette idée de revanche tout azimut

La revanche économique : ils sont les producteurs des matières premières dont nous avons besoin, ce qui a permis une réelle croissance économique et pourrait permettre aux États de sortir de la situation de soumission dans laquelle la décennie du chaos les avait plongé

La revanche politique : ils sont représenté dans les grandes institutions ce qui leur donne une visibilité que la colonisation leur avait ôtée, les plaçant sous le joug d’une autre puissance coloniale + capacité de libre arbitre en choisissant d’autres alliés (le Sahel choisit les russes plutôt que les français) montre volonté de supplanter l’adversaire

Une revanche culturelle : les africains reprennent possession de leur culture et même l’imposent au reste du monde grâce aux mécanisme de la mondialisation (flux humains, NTIC…)

Toutefois, peut-on réellement parler de revanche pour tous les États africains ? Si l’on change d’échelle, on voit que de nombreux espaces restent en proie à des difficultés majeures qui peuvent annihiler tout espoir de revanche, faisant du XXIème siècle le siècle de la revanche manquée pour l’Afrique subsaharienne.

L’Afrique subsaharienne a subi les dérives et les effets pervers de la mondialisation (convoitise, entrave l’émancipation, processus sélectif, zones grises

L’instabilité politique a empêché certains états de prendre leur revanche sur eux même en s’assurant d’un processus démocratique (successions de guerres civiles et de coups d’État, idée que les Africains peinent à gérer leurs problèmes sans aide internationale)

Des régions en net retard de développement laissent penser à un « développement en peau de léopard » qui laisse planer l’idée d’une revanche à géométrie variable dans le sous-continent

Transition : Alors, n’est-il pas possible d’être afro-optimiste comme Catherine Cognery Vidovitch et Henry Moniot dans L’Afrique de 1800 à nos jours, et de voir dans le XXIème siècle celui qui permettra à l’Afrique de prendre sa revanche contre elle même et de triompher de ses problématiques ?

Pour émerger dans le monde actuel, l’Afrique ne doit pas penser son ascension comme une revanche, dans une logique d’opposition

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