Comment le devoir de mémoire permet-il d'unifier les différents groupes mémoriels au sortir d'un conflit ?

HGGSP - DISSERTATION

“Si la mémoire divise, l’histoire réunit” écrit l’ecrivain Pierre Nora. Cette citation illustre l’importance de l’histoire ainsi que le travail de l’historien à la fin d’un conflit, d’un génocide ou d’une guerre. Ce travail permet de faire emerger une vision la plus objective possible à la suite d’un evenement majeur. Alors que les différents groupes mémoriels s’opposent, l’historien tente de les réunir autour d’une nouvelle mémoire colléctive.

La citation mène à s’interroger sur comment le devoir de mémoire permet t il d’unifier les differents groupes mémoriels au sortir d’un conflit.

Pour cela il est important d’étudier la division des mémoires individuelles et collectives avant de se pencher sur le travail de recherche des historiens afin de reconcilier les mémores.

En effet au lendemain d’une guerre, plusieurs mémoires s’opposent de part de leurs differents points de vu. Pour illustrer cet argument il est interessant de se pencher sur le cas de la guerre d’Algérie où differents groupes mémoriels s’opposent.

Enffectivement pendant la guerre d’Algérie débuté en 1954, ancienne colonie de peuplement française, plusieurs mémoires s’affrontent pour faire entendre leur opinion comme les soldats français. Ces soldats (contigents) ont été enrollés très jeune à l’armée à partir de l’âge de 20 anset envoyés en Algérie en 1956. Au depart leur role était de contenir les soulèvements qui avait lieu à Alger menés par une organisation algérienne nommé le Front de libération national (FLN) auteur de multiples attentats à la Bombe. Puis le 1 novembre 1954, le FLN organize un dizaine d’attentats à l’encontre de pieds noirs, civils français residant sur le territoire algérien au nombre de 900 000. Cette journée fut surnommé La Toussaint Rouge et marque le début des “evenements d’Algerie”.

Pendant cette guerre, des suppltifs vont rejoindre les troupes françaises : les Harkis. Ils sont des algériens qui ont preférés se battre aux cotés des français contre l’organisation du FLN. Cependant à la fin de la guerre en 1962 ils ne sont pas reconnus par l’armée françcaise et menacés de mort par le FLN qui ont remportés la guerre.Suite à cela ils ont du fuir l’Algérie et rejoindre la France ont ils ont été parqués dans des camps comme celui de Risevalte dans le sud de la France. Ils vivaients dans des baraquements mal entrenus et n’étaient pas accépté par la communautée française qui les considerait comme des etrangers algériens. Ils étaient donc exclus de partout ce qui à mené aux révoltes des harkis de 1970 à 1995 afin de revendiquer leurs droits et un meilleur traitement.

De l’autre coté de la Mediteranné, le FLN se glorifie de sa victoire en 1962 suite aux accords d’Evian du 8 mars 1962 et de leur indépendence du 3 juillet de la même année. Ils instaurent le 1 novembre leur jour de fête nationale en réference à la Toussaint Rouge et valorisant leurs actions effectués pendant la guerre. Ils exigent des composentations finnancières de la part de l’Etat Français ainsi que des excuses nationales, notamment en lien avec la manifestation de Paris le 17 octobre 1961 où des centaines d’algériens ont été noyés dans la Seine. Alors, bien que les realtions entre les Etats soient tendus, en 2012 le president algérien Bouteflika et le président français Hollande ont signés une declaration d’amitié et de paix réunifiants les différentes mémoires et réconciliant les differents entre tous.

Pourtant, malgrés les différentes mémoires qui s’opposent, le travail des historien est primordial afin de reconciliers les mémoires autur d’une mémoire colléctive.

En effet l’historien à un role crucial concernant le travail d’étude d’une guerre ou d’un conflit. Ils se doit d’être le plus objectif possible et d’étudier le sujet sous tous ses angles et sous tous les points de vus. Par exemple après le Seconde guerre Mondiale en 1945 les mémoires sont multiples et oubliées. La construction d’une mémoire colléctive est un long processus et s’appuie sur des moyens multiples comme des procès, des temoignages des rescapés, de la littérature, le cinema et bien d’autre.

En effet suite à la libération des camps, les rescapés juifs considerés comme des parias ne sont pas entendus ni cru et s’enferment donc dans la honte incable de retrouver une vie normale après avoir vécu l’horreur de la Shoah. Ce n’est que des decennies plus tard que les premiers rescapés commencent à raconter l’enfer qu’ils avaient traversés dans les camps de concentrations et d’extermination. Par exemple l’auteur Elie Wiesel qui a été déporté à l’âge de 15 ans à Auschwitz-Birkeneau, où sa mère et sa plus jeune sœur ont péri dans les chambres à gaz. Son père est mort sous ses yeux en janvier 1945 à Buchenwald, trois mois avant l'évacuation du camp par les soldats américains. Il se met à ecrire son temoignage dans son livre La nuit publié en 1958 où il raconte les onze mois qu’il avait passés dans les camps de concentrations.de plus,l’ouvrage retrace avec une sobriété implacable l’itinéraire d’un jeune homme à Auschwitz, la vision « cauchemardesque » des nourrissons jetés vivants dans des brasiers, l’agonie d’un adolescent pendu à la potence, la mort du père, les humiliations, la révolte contre Dieu et, pour finir, la douleur d’avoir survécu. C’est cette culpabilité qui incite l’écrivain rescapé à donner un sens à sa survie et à se mettre à écrire. Ecrire pour témoigner et pour ne pas oublier, rejetant la fameuse injonction d’Adorno : « Après Auschwitz, écrire de la poésie est barbare ».

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