Urbanisation et Métropolisation sont-elles des tendances actuelles ?

ASSAIANTE JANIS                         1ère 10

Urbanisation et Métropolisation sont-elles des tendances actuelles ?

Introduction

        Notre récente révolution industrielle à causé une urbanisation mondiale progressive de notre planète qui touche plus de la moitié des êtres humains, cette urbanisation est inégale dans le paysage planétaire et aujourd’hui c’est dans les pays en développements qu’elle est la plus rapide, elle n’est pas sans danger tant pour notre vie en société que pour notre planète.

L’exode rurale, la hausse de la population (Accroissement naturel) et l’immigration à créer des villes de plus en plus grosses créant ainsi des concentrés de population, de richesses et de fonction de commandement : La métropolisation.

        Nous allons étudier dans ce devoir le phénomène d’urbanisation, puis de métropolisation afin de démontrer qu’au cours de ces dernières décennies, l’urbanisation a conduit à l’émergence des métropoles.

        Jusqu’au XIXème siècle la majorité des gens vivaient à la campagne, mais la révolution industrielle a tout changé. Les activités urbaines créant de l’emplois, la population s’est déplacée vers les villes. En 1850 seulement 10% habitaient en ville, aujourd’hui on en compte 55% et cela continu d’augmenter, en 2050 on atteindra 70%. C’est le concept de l’Urbanisation.

Nous avons donc une population qui migre vers les villes mais aussi une population mondiale qui a doublé en 50 ans, d’où un effet sur les agglomérations. L’urbanisation est pourtant un phénomène récent, elle a commencé en Europe et Amérique du nord. Aujourd’hui, les pays développés sont urbanisés à 80%, ce phénomène n’est arrivé que depuis les années 50 mais a une vitesse inédite, c’est ainsi qu’en seulement quelques décennies les villes sont devenues de grande agglomération urbaine : ville et banlieue puis des aires urbaines : ville, banlieue et zone péri-urbaine.

Même si la population dans les villes à augmenter au niveau mondial, cette croissance est inégale car le taux d’urbanisation (% pourcentage de la population vivant en ville par rapport à la population totale), de la population varie d’un continent à l’autre. Pour exemple, ce taux est de 82% en Amérique du Nord, de 75% en Europe, par contre en Asie on est qu’à 50% et à peine plus de 40% en Afrique. Certains pays ont un taux d’urbanisation exceptionnel allant presque à 100% : Singapour, Malte, Islande ou encore le Japon. A l’inverse, dans d’autres pays ce taux est très faible comme Burundi et le Niger ou il n’est que d’à peine 15%.

Ces inégalités ne s’arrêtent pas là, en 1950 les 10 plus grosses villes sur notre planète appartenaient presque toutes à des pays développés comme New-York, avec 12 millions d’habitants qui était alors la plus peuplée du monde. Aujourd’hui, la situation a changé, seule Tokyo, Osaka-Kobe-Kyoto et New-York figure encore dans le top 10.

En ce moment, la croissance urbaine profite d’avantage au pays du sud, en 2035, Delhi en Inde atteindra 43 millions d’habitants.

L’urbanisation est donc un phénomène fluctuant, il existe par exemple certaines villes du nord, qui touchées par la crise vivent une décroissance urbaine et qui se dépeuplent, c’est le cas de Détroit aux Etats Unis.

        Il est important de comprendre ce phénomène d’urbanisation au niveau mondial, parce qu’elle a un impact sur l’homme et sur la planète. En effet avec l’agrandissement des agglomérations, les paysages se sont transformés, et on a vu apparaître des périphéries : Espaces +/- éloignés du centre-ville mais encore placés sous sa domination. Ces agglomérations existent dans les pays riches comme dans les pays pauvres, c’est ainsi que les villes gagnent sur les espaces ruraux environnants, la population augmente, de nouvelles activités économiques s’installent, on a besoin de plus en plus de place, c’est l’étalement urbain.

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