Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés
Résumé : Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lamantin • 8 Mars 2024 • Résumé • 547 Mots (3 Pages) • 122 Vues
Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés
Présentation de l’institution
Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), est aussi nommé Agence des Nations Unies pour les réfugiés. En anglais, United Nations High Commissioner for Refugees (UNHCR). Le HCR a son siège social à Genève.
Le HCR est une agence de l’ONU avec un mandat spécifique dirigée par un Haut Commissaire élu par l’AG des Nations Unies sur proposition de son Secrétaire général. Il n’y a pas de membres comme dans d’autres organisations constituées d’Etats membres. Cependant, le HCR travaille avec divers partenaires tels que des gouvernements, des ONG, et d’autres agences de l’ONU (UNICEF, OMS, par exemple).
Filippo Grandi, le Haut Commissaire actuel, a pris ses fonctions en janvier 2016. Afin de soutenir sa cause, le HCR peut aussi compter depuis 2018 sur sa marraine S.A.R la Princesse Sara Zeid de Jordanie et sur son parrain, le Vénérable Vudhijaya Vajiramedhi, moine thaïlandais bouddhiste-chercheur-écrivain.
Pour son financement, le HCR a budgété 10,7 mia. de $ en 2022. Il a reçu 5,851 mia. de $ de la part de donateurs gouvernementaux et privés, dont la majorité provenait de contributions volontaires (5,6 mia. de $). Chaque année, il y a un déficit.
Historique de l’institution
Son émergence s'inscrit dans le contexte de l'après-Seconde Guerre mondiale en Europe. Sa fondation est motivée par les déplacements massifs de population, le besoin de protection et d’assistance pour les personnes déplacées, et par l’intérêt de rassembler les efforts de secours des années précédentes {Passeport Nansen (1922), Comité intergouvernemental pour les réfugiés (CIR, 1938)}. En 1946, la première AG des Nations Unies décide de prioriser le sort des réfugiés. En 1947, l’Organisation Internationale pour les Réfugiés (OIR) et ainsi créée et deviendra en 1951 le HCR. La Convention de Genève de 1951 a fourni le cadre juridique. Dès 1971, le HCR a étendu ses actions au-delà de l’Europe.
Responsabilités/Rôles
Le HCR œuvre pour sauver des vies, protéger les droits et favoriser un avenir meilleur pour les réfugiés, demandeurs d'asile, déplacés et apatrides. Il vise à protéger ces individus, fournir de l'aide humanitaire, promouvoir des solutions durables, défendre les droits humains, coordonner l'aide et informer les politiques par la collecte de données. Ses activités se concentrent sur quatre domaines d’impact : créer un environnement de protection (protéger), réaliser les droits fondamentaux dans des milieux sûrs (répondre), responsabiliser les communautés et atteindre l’égalité des genres (responsabiliser), trouver des solutions (résoudre).
Présentation d’un engagement particulier
Le HCR a lancé en 2014 une campagne, #Belong, pour éliminer l’apatridie qui prive les personnes concernées de leurs droits fondamentaux, de l'accès à l'éducation, aux soins, à l'emploi et à la liberté de mouvement. Par exemple, cette campagne a réussi, en 2022, à accorder la citoyenneté à la communauté Pemba au Kenya.
Critiques et problèmes
Le HCR est confronté à plusieurs critiques et défis : grosse organisation dont les ressources sont limitées qui doit faire des choix, en évitant si possible de trop favoriser les Etats donateurs ; le déficit budgétaire est constant ; il doit faire face au risque de corruption et de détournement de fonds ; l’accès aux populations dans les zones de conflit est difficile ; trouver des solutions durables reste un enjeu majeur. Le changement climatique et les catastrophes naturelles augmentent les déplacements de population, tandis que la xénophobie et le sentiment anti-réfugiés compliquent davantage son travail.
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