L'espace Schengen, Sicile/Italie

HGGSP

Sicile/Italie

La zone de la méditerranée centrale est d’ailleurs comme on peut le voir dans une carte publié dans le journal le Monde édition du dimanche 20 – lundi 21 novembre 2022 la zone la plus meurtrière entre 2014 et 2022.

144km sépare la Sicile de la Tunisie à vol d’oiseau.

La frontière Italienne en Sicile n’est pas une frontière physique : en 2017 accord Lybie/Italie pour contenir le flux migratoire depuis les côtes nord africaines. Mais cet accord n’est pas trop respecté.

Pour les migrants arriver en Sicile veut dire libre accès à l’Europe.

Malgré toute la migration, aucune frontière physique n’est mise en place.

Enft l’immigration italienne est un phénomène qui est historique. Au début personne n’y prêtait vrm attention, et au bout d’un moment mais de manière tardive les dirigeants italiens ont commencé à s’intéresser.

En 35 ans le nombre d’étrangers résidant en Italie a été multiplié par 15,5.

Les hotspots sont surchargées. Les pays ne s’aident pas forcément dans cette crise migratoire comme on l’a vu récemment avec l’«Ocean Viking ».

On compte 4 hotspot italien dont 2 en Sicile, un autre dans les Pouilles et un dernier à Lampedusa.

La mise en œuvre de l’agenda européen n’a rien changé à l’afflux de migrants en Italie. Au contraire, le nombre de migrants a continué d’augmenter.

Le nombre de migrants arrivant en Italie et plus particulièrement en Sicile ne cesse d’augmenter depuis quelques années passant de 10 900 en 2020 à 34 000 entre le 1er janvier et le 22 juillet 2022. Toujours dans cette même année on compte au moins 1300 décès de migrants en provenance de la Lybie ou de la Tunisie tentant de rejoindre l’Italie. Les 4 hotspots établient par l’UE ne suffisent clairement pas pour accueillir tout les migrants. Leur capacité maximale est de 1600 places ce qui donnent une capacité totale de 6400 migrants soit 5 fois que le nombre de migrants étant arrivé en Italie uniquement sur la période du 1er janvier au 22 juillet 2022.

La mer méd constitue la porte d’entrée de l’espace schengen pour la migration clandestine.

L’espace schengen est un espace d’échange qui peine à coordonner son action contre la migration clandestine comme le montre l’exemple de l’Italie et de la Sicile.

L’Italie et la Sicile constitue une porte d’entrée à l’espace Schengen qui peine à restreindre les migrations clandestines.

1. Comment ils font face au défi des migrants.

1. La mise en place des hotspot
2. Elle coordonne des missions : Mare nostrum : opération militaire mené par l’Italie. Frontex : différente mission qui s’occupe de la sécurité des différentes routes migratoires. Opération Irini qui s’occupe de la méditerranée centrale
3. Mission frontex ou uenavforsofia : mission initiée à la suite d’un naufrage d’un navire de 800 personnes au large de lampedusa.

1. L’efficacité de ces missions

1. L’inefficacité des hotspots : Ils ne sont pas sur des arrivées directes de migrants. Ils gardent les migrants pendant longtemps alors qu’ils auraient tout interêt à les faire vite partir. Ils ne cherchent pas tant à leur trouver une solution mais à les identifier.
2. Des missions qui coûtent chères : plus de 9 millions d'euros par mois pour l’opération Mare Nostrum. Budget estimé à 750 millions d’euros pour l’agence Frontex en 2022. Selon l’European Union external action le budget accordé à la mission eunavforsofia durant la période du 22 juin 2015 au 27 juillet 2017 est de 18.52 millions d’euros.  
3. Et qui ne durent pas dans le temps : Mare Nostrum : 1 an, eunavforsofia 5 ans.

Le 11 novembre dernier accostait, après de longues semaines de débat, au port de Toulon, un navire humanitaire remplit de migrants ayant tenté de rejoindre l’Europe par la mer. Exceptionnellement, la France décide alors d’accueillir directement des migrants sur son sol, alors qu’ils passent généralement par l’Italie. Sous des aspects politiques (liées à l’arrivée récente au pouvoir dun’ gouvernement d’extrême droite en Italie), cette situation critique n’est qu’un nouvel épisode de tension liées au difficultés de surveiller les frontières de l’espace Schengen à la périphérie de l’Europe.

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