Une poèsie moderne doit-elle s'opposer à la tradition ?

                                        Dissertation de français

        Alcools, est un recueil que l’on pourrait qualifier de moderne,est écrit par Guillaume Apollinaire, né en 1880 et mort en 1918, un célèbre écrivain connu, par son opposition à la tradition, sa recherche de modernité, son amour pour la ville, sa lassitude envers la tradition, et sa faculté à trouver la beauté dans la laideurs. Alcools, est un recueil de poème principalement lyriques publié en 1913. Ce recueil appartient au mouvement littéraire du symbolisme, mais il a également quelques caractéristiques du surréalisme. Ce recueil annonce la modernité poétique, c'est-à-dire que l'auteur se donne une certaine liberté et abandonne certaines règles plus traditionnelles. Dès lors, nous découvrirons si, Une  poésie, pour être moderne, doit-elle  systématiquement s’opposer au passé et à la tradition?.Est ce que la modernité n’implique pas, pour crée du nouveau de se séparer du passé?ou au contraire, la poésie peut toutefois se nourrir, puiser dans le passé et dans la tradition tout en restant moderne?. Est ce que le passé peut être une aide pour allé vers la modernité?  Est ce que la poésie peut puiser dans l’héritage poétique pour devenir moderne?. La rébellion contre l’héritage des poètes précédent est-elle une nouvelle façon d’écrire la modernité?.Est ce que une rupture radicale avec le passé, néanmoins n ‘est pas sans risque? Pouvons nous réécrire le passé?. Dans un premier temps, nous aborderons, la modernité qui est dans la nécessité de rompre avec le passé,  la tradition; puis nous verrons que l’opposition au passé, à la tradition n’est pas systématique, pour être moderne.

        La poésie doit-elle nécessairement, rompre avec le passé et la tradition?.Premièrement, nous nous intéresserons à la ville en poésie. La poésie de la ville met en lumière la ville, le cadre urbain. En effet, Guillaume Apollinaire fait l’éloge du monde moderne, de la ville comme le démontre cette célèbre citation  «Bergère au tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin», il fait de la tour Eiffel sa nouvelle muse  et « j’aime la grâce de cette rue industriel». De plus, une poésie de la ville est une forme de modernité puisqu’elle aborde des thèmes comme la ville, laideur et le grotesque, la banalité du quotidien, l’urbanisation, l’industrialisation, les bâtiments, et les nouveaux moyens de transports tandis qu’une poésie traditionnellement évoque généralement des thèmes privilégiées comme  l’amour platonique, la nature, les sentiments tel que la tristesse, la beauté du corps humain ou encore la vie. Par ailleurs le célèbre poème Le Pont  Mirabeau, évoque la ville a travers son cadre urbain , un célèbre pont métallique, «Sous le pont Mirabeau passe la Seine». En outre, certain poème aborde le thème des nouveau moyen de transport de la manière que le poème La chanson du Mal-Aimé ou, il est question de tramways, «les tramways feux verts sur l’échine». D’autre part, Apollinaire mentionne la ville en poésie au moyen du champs lexical urbain, «Usines, ouvriers,bâtiments,industriel», et grâce à cette citation «j’aime la grâce de cette rue industriel», les thèmes abordée par Apollinaire dans ce poème sont la ville, la banalité du quotidien».De plus, nous pouvons également notée que le poème Vendémiaire est un poésie de la ville puisqu’elle accorde de l’importance à la banalité , elle aborde également le thème urbain «Usines, manufactures fabriques mains» , ou encore «Les métallique saint des de nos saintes usines », ces propos sont banal, il évoque et exprime le quotidien des ouvriers, démontrant d’avantage que c’est une poésie de la ville. Dans une autre mesure, nous pouvons également citer Rimbaud qui fait allusions à la modernité, la ville en poésie en raison de son poème Vénus anadyomène, ou il constitue le reflet inverse de la déesse c’est-a dire un corps obscène, laid  et grotesque, «Belle hideusement d’un ulcère à l’anus» Il caricature Vénus. Enfin, c’est poème constitue chacun d’entre une toute nouvelle catégorie de poésie, une poésie de la ville reprenant les thème de l’urbanisation, de l’industrialisation, de la ville, des nouveaux moyens de transport, du quotidien. Et surtout une poésie moderne étant donné qu’elle est en total opposition, contradiction à la poésie traditionnelle utilisant d’avantage les thèmes lyrique.

        De surcroît la modernité poétique dans le recueil Alcools, est marqué de plusieurs façon, tout d’abord de par sa structure et de sa versification moderne. En effet le recueil Alcools est relativement moderne puisqu’il n’y a aucune chronologie. En effet , nous pouvons apercevoir une absence chronologie, le poème Zone est placé en premier dans son poème alors qu’il à été écrit en derniers, en 1913, l’année de publication de Zone tandis que vendémiaire poème écrit bien avant Zone à été placé en derniers. De même que le poème Le Pont Mirabeau écrit entre 1907 et 1912 à été placé en 2éme place tandis que La chanson du Mal-Aimée écrit entre 1901 et 1904, à été placée en 3émé place . Cette absence de chronologie démontre d’avantage Apollinaire comme un auteur s’étant totalement affranchi, ayant crée ses propres codes et se distinguant par sa propre vision moderne de la poésie. En outre, Alcools est une œuvre cubiste tant par sa forme que par son fond. Le réalisme du cubisme vise à trouver le volume réel, les structures de l’objet dans l’espaces, ce qui fait de l’artiste un créateur. Les sujets de l’esthétique cubiste sont souvent empruntés au quotidien et donc à la modernité. De plus, le recueil est un symbole de modernité puisqu’il n’y a aucun ponctuation dés lors qu’il  y a l’absence de ponctuation dans l’ensemble des poèmes. En effet dans le recueil Alcool il fait abstraction de la ponctuation et on est en face de texte manquant de points, de virgules, de points virgules et d’autre signes nous indiquant comment lire et comprendre le texte, provoquant ainsi une fluctuation du sens. Cela trahi une modernité qui s’éloigne profondément des textes classiques. Ce n’est pas la seul chose à noter chez la forme d’Apollinaire, il écrit également de nombreux poème en vers libres et impaires, qui est d’ailleurs une référence à Baudelaire. Nous pouvons notamment relever que dans le poème Zone, une absence de ponctuation évidente, mais également, des rimes peu fréquente et  une variation des strophes, il y a trois monostiches, suivie d’un tercet, d’un huitain et d’un dizain provoquant un sentiments d’étonnement, de surprise mais également de confusion étant donné que ce n’est pas traditionnelle, et qu’ainsi nous ne savons pas comment interpréter le poème. La structure ,et la versification de ce recueil sont moderne puisqu’elle est en conflit perpétuelle avec les codes traditionnel de la poésie qui sont composées de vers et de métrique réguliers. Les vers, les plus fréquemment utilisé lors de l’écriture d’une poésie traditionnelle sont écrit l’octosyllabe, le décasyllabes et l’alexandrin. En outre une poésie traditionnelle ont pour la plupart des strophes régulières, formant ainsi des sonnets et il y a également la présence de ponctuation. Nonobstant, Apollinaire ne respecte aucune de ces règles traditionnelle affirmant d’avantage sont avis concernant la tradition.

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