Sujet bac 2023

1 - Commentaire (20 points)

Le dix-huitième siècle est en siècle de contraste ou des progrès économique et culturels ont eu lieu en France . Des inēgalités sociales, cependant, persistent et divisent le peuple dans un contexte de révolution. Ce texte a été écrit par Denis Diderot , philosophe des lumières mais aussi critique d’art. En 1767, il commente le tableau d'Hubert Robert ,"Grande Galenie Antique”.Le texte exprime donc les sentiments que l’auteur a eu lorsqu'il a vu l’oeuvre mais critique aussi dans un registre didactique la société de l’époque. Nous verrons donc comment cette critique de tableau amène une réflexion sur la société.Nous analyserons dans un premier temps la critique constructive qu'a réalisé Diderot, ensuite la réflexion qu'a amené l'auteur sur la société, puis, nous finirons par expliquer la différence entre l’auteur et la société.

Tout d'abord, le texte est une critique d'une Œuvre. On peut dans retrouver des éléments probablement présent dans celle-ci. En effet, l’auteur décrit l’œuvre de manière minutieuse et détaillé. La ponctuation nous le démontre, les phrases sont relativement courtes, l'utilisation de la virgule est souvent présente permettant ainsi à l’auteur d’exercer unedescription pointilleuse. On peut retrouver, aussi, des éléments présents dans le tableau:"rocher","vallon"," forêt" ce qui laisse au lecteur un moyen de s'imaginer l'oeuvre et de se l'approprier.

Cette description permet aussi à l'auteur d'exprimer les sentiments qu'il a eu lors de sa visite. Diderot a été touché par cette oeuvre. Ce tableau lui a permit de se remettre en question notamment sur sa vie , son existence : il compare (ligne 5) son existence avec des éléments du tableau. Il évoque même le sujet de la mort en expliquant que son heure arrivait bientôt :" Les objets…m’annoncent une fin, et me résignent à celle qui m’attend (ligne quatre). Une simple peinture permet à Diderot de remettre alors, sa vie en question .

Aussi, le texte est écrit principalement à la première personne. Cela favorise donc le monopole de la parole et lui permet donc de s’exprimer comme il le souhaite. Cette remise en question va permettre à l'auteur d'évoquer le sujet de la société sous forme de reflexion et non une critique.En effet, Diderot va amener un sujet de réflexion posait beaucoup de soucis au dix-huitième siècle. La société était beaucoup critiqué et elle était un sujet important dans le mouvement des lumières. L’auteur peut alors exprimer ses idées suivant le mouvement grâce à cette œuvre. Il compare donc le tableau à la société: «"Un torrent entraine les nations les unes sur les autres, au fond d'un abime commun "(ligne dix). Il compare les ruines présentes dans le tableau et leur donne une importance dans le texte avec l’anaphore de ruines(ligne onze et douze) qui fait référence à la société qui tombe en ruines.

Effectivement, l’auteur qualifie la société comme en désordre. Il y a d’abord le champ lexical du néant:"anéantit","abime","tombeaux"etc…qui installe un climat désagréable et dérangeant. Il explique aussi avec le pléonasme(ligne deux) "Il n'y a que le monde qui reste. Il n'y a que le temps qui dure", que la vie et la société sont "deux éternités" et qu’elles sont donc très importante. Pour, l'auteur la société se doit d’être en accord, ce qui n’est pas le cas:"Un torrent entraîne les nations les unes sur les autres, au fond d'un abime commun". Il explique que "les nations" sont vouées à la mort, du moins, qu’elles sont en désordre et ne peuvent pas s’arrêter . Cette société de désordre ne plait pas à Diderot car il n'a pas le même opinion et ne veut pas être attribué à une société comme celle-ci.

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