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Les Caractères LA BRUYÈRE, livres VII et VIII

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Par   •  14 Mai 2023  •  Compte rendu  •  1 957 Mots (8 Pages)  •  657 Vues

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Les Caractères LA BRUYÈRE, livres VII et VIII

Livre VII « De la Ville »

Remarques 1 et 3 : quelles sont les caractéristiques de la Comédie sociale que jouent les Parisiens ? /3

A l’aide des remarques 10, 15 et 16 montrez que les bourgeois et bourgeoises parisiens imitent la Cour. /3

Montrez que le moraliste blâme ce comportement vain et stérile dans les remarques 12, 20 et 21 et la remarque 65 du livre VIII. /4

Livre VIII « De la Cour »

Montrez que la Cour opère un renversement des valeurs traditionnelles (vous appuierez votre réponse sur les remarques 1,2, 31, 39, 40) / 4

Montrez que la Cour est régie par l’ambition, l’intérêt (22, 42, 43, 46, 52, 61, 64) / 4

Relevez deux citations illustrant l’hypocrisie des courtisans. /2

1)

A) La vie des Parisiens est une comédie sociale, c’est une pièce de théâtre où toutes les apparences sont trompeuses. En effet, dans la remarque 1 du Livre VII, les Parisiens paraissent jouer une comédie sociale : ils se donnent “rendez-vous” “au Cours” ou bien dans des places de personnes fortunés et essayent de se faire voir. A l’image d’une pièce de théâtre, ils se mettent en scène avec leurs carrosses et leur fortune afin de se mettre en avant. De plus, on remarque chez eux une certaine hypocrisie puisqu’ils expriment du respect à ceux qui peuvent leur apporter de l’honneur ou bien de la gloire, mais ils expriment au contraire du mépris envers ceux qui leur sont inférieurs. Par ailleurs, dans la remarque 3, La Bruyère souligne que les parisiennes ne sont pas une exception. De la même manière que les Parisiens, elles semblent vouloir se montrer et afficher leur fortune. Par ailleurs, lors des soirées mondaines, elles haussent leur voix et gesticulent afin d’attirer l’attention. Enfin, on retrouve chez elles une certaine hypocrisie générale ; elles cherchent à former un groupe afin de “se rassurer sur le théâtre" et de se sentir en sécurité. Le moraliste dépeint donc une société où les apparences sont trompeuses et où les individus semblent jouer un rôle pour impressionner les autres. Les Parisiens et les Parisiennes affichent leur fortune et leur statut social pour se mettre en avant, mais derrière cette façade se cache une hypocrisie et une falsification des sentiments. Les individus semblent montrer du respect uniquement envers ceux qui peuvent leur apporter de l'honneur ou de la gloire, tandis qu'ils méprisent ceux qui leur sont inférieurs.

B) On remarque chez les bourgeois et bourgeoises parisiens une volonté d'imiter la Cour. En effet, dans la remarque 10, on distingue dans la satire des Sannions une volonté de prouver leur supériorité : ils affichent leur prétendu rang de noblesse en arborant leur armoirie et prétendent fréquenter “les Bourbons”, une famille royale. De plus, ils essayent aussi de jouer aux justiciers mais font des erreurs judiciaires irréversibles : “ils viennent de faire pendre un homme qui méritait le bannissement. Par ailleurs, leur envie de se montrer se manifeste par la volonté de montrer “qu’ils font une grande dépense”. Enfin, ils essayent de faire croire qu’ils ont un talent pour la chasse et remettent la faute aux autres, or comme le dit ironique l’auteur en les qualifiant d'Hippolyte il ne se s’agit que d’apparences. En somme, pour La Bruyère, le bourgeois parisien n’est que “le singe de la Cour” (15,VII), il imite les courtisans dans tous leurs défauts. Par ailleurs, dans la remarque 15 et 16, il critique leur attention qui uniquement portée sur la fortune, la recherche de richesse et dénonce chez elles une certaine fatuité : elles imitent les défauts de la Cour. Il juge que cela est bien plus “pire que la grossièreté des femmes du peuple” ou bien “la rusticité villageoise''. La Bruyère critique la volonté des bourgeois et bourgeoises parisiens d'imiter les courtisans et leur fascination pour l'argent et la richesse. Selon lui, ces personnes ne sont que des "singes de la Cour" qui imitent les défauts des courtisans, notamment leur attention portée uniquement sur la fortune et leur fatuité.

C) Le moraliste blâme ces comportements comme nous le montre la remarque 12 , car au cours de cette remarque La Bruyère va venir décrire une personne sous le pseudonyme de « Narcisse », il va montrer ces défauts en parlant du fait que Narcisse repousse tout au lendemain. De plus dans la remarque 20 nous remarquons que La Bruyère va venir blâmer le fait que les habitants de la ville cherche toujours à faire des rencontres amoureuse , il va venir critiquer le fait que les habitants sont impatient et qu’ils préfèrent rencontrer des personne qui ne vont rien leurs apprendre que de ne rencontrer personne. Il dénonce ici une perte de temps, une perte de temps inutile avec les actions qui se contredisent : “on entre que pour sortir, et on ne sort que pour rentrer, et voilà comme on perd son temps”. Dans la remarque 21 La Bruyère montre que pour être intéressant au yeux des habitants de la ville il faut parler de sujet comme l’argent ou la justice , ceux-ci est blâmé par le moraliste pour qui ne pas évoquer la beauté de la nature est une bêtise et il montre ainsi l’ignorance de ces habitants. Pour finir dans la remarque 65 du livre VIII il utilise la métaphore d’une montre pour montrer que les courtisans qui se cachent derrière un masque n'avancerons jamais dans la vie et ne vont donc toujours revenir au même point de départ . La Bruyère dénonce ici le comportement des habitants de la ville dans ses remarques. Il critique leur impatience, leur manque d'intérêt pour la beauté de la nature et leur obsession pour l'argent et la justice. Il utilise

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