Juste la Fin du monde, épilogue, Jean-Luc Lagarce
Commentaire de texte : Juste la Fin du monde, épilogue, Jean-Luc Lagarce. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar hélie lorthiois • 13 Décembre 2023 • Commentaire de texte • 784 Mots (4 Pages) • 231 Vues
Juste la fin du monde: épilogue
introduction:
Jean Luc Lagarce est un comédien, metteur en scène et dramaturge français. Né en 1957 il se sait condamné car atteint du sida dès 1988. Cependant bien qu'ayant réalisé une carrière de très courte durée, il n’en reste pas moins un des auteurs contemporains les plus joués en France. Il est notamment connu pour l’importance accordée à la parole au sein de ses œuvres, ce qui est probablement due à sa maladie qui était à son époque trop méconnue et cachée. L’exemple même de ce style d’écriture est sa pièce Juste la fin du monde publiée en 1990.
Cette pièce retrace l’histoire de Louis, 34 ans, qui retourne après une longue absence auprès de sa famille pour leur annoncer sa mort prochaine et inévitable.
Cette pièce se conclut donc par un épilogue . L’épilogue est une scène finale ajoutée comme de surcroît à un ouvrage lui-même complet. Il est utilisé dans la plupart des cas pour faire connaître ce que deviennent les personnages une fois l'intrigue ou l’action de la pièce accomplie. Or, ici, Louis est seul, il s’agit donc d’un monologue et il n’a pas réussi à annoncer sa mort.
On peut donc se demander: en quoi à travers cet extrait le personnage de Louis exprime un désir de soulagement?
3 mouvements:
1er (l.1 à l.3) = un non temps et un non lieu énigmatique
2ème (l.4 à l.12) = l’évocation d’un souvenir
3ème (l.13 à fin) = l’évocation d’une occasion manquée
1er mouvement, un non temps et un non lieu énigmatique:
“après” = adverbe circonstancielle exprimant le temp et qui résume l’utilité et la fonction de l’épilogue, toute la pièce est résumé en 1 mot.
“je meurs quelque mois plus tard” = confusion temporel entre le verbe au présent et le CCT qui exprime un futur, il est à mi-chemin entre la vie et la mort.
“je pars, je ne reviens plus, je meurs” = verbe de mouvement, annonce rapde de son destin tragique et inévitable.
2ème mouvement, l’évocation d’un souvenir:
“une chose dont je me souviens” = permet d’introduire donc le mouv 2 (l’évocation d’un souvenir).
“encore” = adverbe qui montre l’habitude d'évoquer ce souvenir comme quelque chose qui le hante, d’obsessionnel.
“(après j’en aurais fini)” = il sort de son souvenir et fait une appartée pour nous rappeler son destin tragique.
“c’est” x3 = présentatif répété 3 fois, qui est associé avec:
“je décide (...) je sais” = présent de narration : Ces 2 procédés permettent de plonger le lecteur dans le récit.
“ces années où je suis absent” = une litote qui renvoie donc à un épisode antérieur à la pièce donc au retour de Louis.
“c’est l’été (...) la France” = CC
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