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Etude de l’œuvre Les Droits de la Femme et de la Citoyenne

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Par   •  1 Juillet 2024  •  Cours  •  4 911 Mots (20 Pages)  •  119 Vues

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Séquence Olympe de Gouges

Etude de l’œuvre Les Droits de la Femme et de la Citoyenne

Parcours « écrire et combattre pour l’égalité »

En première, dans le cadre de la préparation de l’écrit et de l’oral du baccalauréat de français, les élèves doivent étudier quatre œuvres au programme, correspondant à quatre objets d’études. Les Droits de la Femme et de la Citoyenne d’Olympe de Gouges figure parmi les œuvres du programme associées à l’objet d’étude « La littérature d'idées du XVIe siècle au XVIIIe siècle ». Cette œuvre doit être étudiée dans le cadre d’un parcours thématique, qui associe des textes, des documents complémentaires à l’étude de l’œuvre au programme : c’est ici « écrire et combattre pour l’égalité ».

On peut imaginer que cette séquence serait adaptable au collège, en troisième, le thème « dénoncer les travers de la société » s’y prêtant.

Première séance :

Qui est Olympe de Gouges ?

Montrer la courte vidéo sur le site de Gallica

https://gallica.bnf.fr/blog/08032019/pionnieres-episode-1-olympe-de-gouges?mode=desktop

Faire 6 groupes dans la classe. A chacun, distribuer un épisode de la biographie d’Olympe de Gouges tel qu’il est présenté dans Wikipedia (ou, selon les possibilités, des pages choisies de la bande dessinée de Catel et Bocquet si on en dispose). Leur faire réaliser un résumé des choses principales sur une page A3 à présenter à leurs camarades à l’oral et à afficher ensuite.

Evaluation globale des connaissances acquises sur la vie d’Olympe de Gouges avec un QUIZ en ligne (soit en fin de séance, soit à la séance suivante, en fonction des possibilités): https://quizizz.com/admin/quiz/61b06c9e301ee8001e641a8c

Deuxième séance :

La déclaration des droits comme réécriture :

Activité :

Découper les différents articles de la déclaration des droits de l’homme et des citoyens pour en faire une sorte de jeu de cartes (voir page suivante) et les faire coller en face des droits de la femme correspondants. Les élèves doivent comparer les articles initiaux et les articles transformés. Choisir trois articles que vous préférez, et examinez les différences entre les deux textes. Quels choix de transformation a faits Olympe de Gouges et quels sont les effets produits ?

Prévoir un moment d’échange sur les repérages effectués par les élèves et noter au tableau les observations

Comment appelle-t-on l’imitation d’un texte déjà existant ?

Les élèves peuvent trouver le mot PARODIE : leur demander pourquoi ce n’est pas tout à fait une parodie. Il s’agit de leur faire sentir la différence entre PASTICHE et parodie : et trouver une définition des deux termes, et leur faire copier. Pourquoi n’est-ce pas non plus seulement un pastiche ? Eclaircir aussi la notion de plagiat.

PASTICHE : Imitation ou évocation du style, de la manière (d'un écrivain, d'un artiste, d'une école) ; œuvre qui résulte de cette imitation (Robert)

PARODIE : Imitation comique (d'une œuvre sérieuse).

Cartes de la déclaration des droits de l’homme dans le désordre à remettre en face de celles d’Olympe de Gouges (ou seulement écrire le bon numéro) :

Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune. Nul homme ne peut être accusé, arrêté ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu'elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis ; mais tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la Loi doit obéir à l'instant : il se rend coupable par la résistance. La Loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n'est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas. La garantie des droits de l'Homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.

Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l'oppression. La Loi est l'expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse. Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents. Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée.

La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi. La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu'en vertu d'une Loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée. Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément. Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.

La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer

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