Commentaire composé Marie Ndiaye

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Marie Ndiaye est une célèbre romancière, dramaturge et scénariste

contemporaine française d’origine sénégalaise. Elle se distingue pour avoir gagné les prix Goncourt et Femina en 2009 et 2001 pour ses œuvres Trois femmes puissantes ainsi que Rosie Carpe. En effet son œuvre Ladivine est un roman publié en 2013 par l’édition Gallimard, retraçant la vie d’une lignée de femmes ayant des origines africaines. L’extrait que nous allons étudier se situe au milieu du roman et met en scène Malinka, fille de Ladivine Sylla, femme de ménage africaine. Malinka, l’une des protagonistes a honte de sa mère et se redéfinit comme française, en changeant d’identité et se rennomant Clarisse. La scène est contée par l’auteure du roman.

Nous allons nous demander comment Marie Ndiaye reussit à valoriser un personnage qui se renie.

Après analyse de l’extrait nous remarquerons qu’en premier lieu la romancière présente un personnage amoureux valorisé, puis elle évoque un personnage qui se renie.

L’idée la plus manifestée par cet extrait est la valorisation d’un

personnage amoureux.

Une description méliorative du physique et de la personnalité de Malinka vise à valoriser celle-ci. En effet la romancière utilise une antithèse opposant le corps du personnage décrit comme une « souple tige » (l.8) ; à son visage , qui lui est décrit comme très accompli à travers la citation « le poids de la fleur somptueuse » (l.9). Cette antithèse vise à idéaliser la physiologie de Malinka. Cette idée est renforcée par l’utilisation d’adjectifs mélioratifs comme « splendide » (l.7), « souple » (l.8) ou « somptueuse » (l.9) qualifiant le coprs du personnage. De plus en affirmant son éloquence Marie Ndiaye valorise l’héroïne à travers la citation « elle s’exprimait ainsi bien » (l.4) . En outre une représentation de Malinka comme étant pleine d’assurance contribue à sa valorisation à travers la citation « indifférente au sourirs narquois » (l.2).

Les physique et personnalité aventageux de Malinka sont un outil concourant à sa mise en valeur.

Les atouts de la protagoniste sont très dominants et suscitent alors l’attention d’un personnage. En effet le client est attiré par Malinka. Cette attraction est évoquée par le champ lexical de la sensiblité avec les termes « le garçon à la peau frémissante » (l.13),

« intimider le garçon » (l.19) et « manque de hardiesse » (l.15). Ce champs lexical prouve donc que le client est sensible à la beauté de la

serveuse. Lorsqu’il s’agit de s’adresser à Malinka, le client perd ses moyens. Des termes soulignant cette nervosité comme « carraissant nerveusement » (l.25), « air de détresse » (l.26) ou « mains sérrées » (l.26) nous mènent à comprendre que le client perd en assurance face à sa serveuse et est anxieux. L’hyperbole « verre plein de bulles » (l.25) crée une atmosphère visant et contribuant à renforcer et amplifier l’idée d’anxiosité ressentie par le client.

Le language corporel du client certifie donc l’attirance, qu’il éprouve

envers Malinka ; visant avant tout à valoriser la protagoniste.

Si le client est attiré par Malinka, celle-ci éprouve de l’amour envers lui. Immédiatement, l’utilisation d’un verbe d’action à la première ligne « elle se hâta » évoque l’enthousiasme de l’héroïne à l’idée de rejoindre le client. Puis la romancière relate la façon dont Malinka tente d’accoster un jeune homme qui l’attire à travers la gradation formée par les termes « s’approcher de lui » (l.1) « se tendre vers lui » (l.5) « se donner à lui » (l.6) et « penchait vers lui » (l.8) . Évidemment cette gradation ascendante vise également à souligner l’attirance éprouvée par Malinka. De plus afin de démontrer cette fascination, la narratrice met en valeur le physique du jeune homme. Cette mise en valeur est   réalisée via la métaphore hyperblolique

« miroitement de dents blanches et d’yeux clairs scintillants » à la ligne

5. Cette métaphore compare les yeux et et les dents du client à un miroir, à travers lequel on peut se refletter afin de le valoriser et

d’illuster les sentiments qu’éprouve Malinka . En outre à travers la métaphore descriptive du visage de Malinka, le qualifiant comme

« une splendide fleur de lys » (l.7) ,symbole de l’amour pure ; l’auteure souhaite répresenter l’amour qu’éprouve la protagoniste comme un amour pure, doux et puissant.

L’attirance éprouvée par le client est donc réciproque et même plus

évidente chez Malinka.

Nous avons observé comment l’auteure s’attache à voloriser Malinka, une femme amoureuse. Nous verrons maintenant que Marie Ndiaye relate en second lieu les conséquences du comportement de Clarisse , un personnage qui se renie et ses sentiments.

En second lieu Marie Ndiaye relate les conséquences du comportement de Clarisse , un personnage qui se renie , et ses sentiments.

Malinka est un personnage qui se renie en s’assimilant à la culture française. Cette assimilation est évoquée à travers la métaphore qualifiant le visage de Clarisse d’une « fleur de lys » (l.7). La fleur de lys est le symbole de la noblesse en France. Ensuite le physique de clarisse contibue à son assimilation, en effet son corps est décrit comme une « souple tige » à la ligne 8 du texte. D’ordinaire la

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