Analyse linéaire Gargantua

François Rabelais, Gargantua, prologue de l’auteur

Introduction : 

François Rabelais est un auteur humaniste du XVIème siècle, il écrit son l’anagramme Alcofribas Nasier Pantagruel puis Gargantua. Nous sommes en présence du prologue de l’auteur extrait de Gargantua dans ce prologue, il aborde des sujets importants comme l’éducation, l’art oratoire, la guerre, la vie en société toujours avec humour. Dans cet extrait, Rabelais veut nous faire comprendre qu’il ne faut pas se fier à l’apparence extérieure.

En quoi ce prologue nous prépare à rentrer dans le récit qui va suivre ? Quel lecteur veut Rabelais ?

Plan: 

• 1ère partie: ouverture sur une apostrophe surprenante, étonnante, provocante.
• 2ème partie: explication de ce que sont les silènes
• 3ème partie: comparaison avec Socrate

Dans ce prologue, Rabelais crée un lien avec le lecteur. Il joue avec nous, l’apostrophe utilisée est très provocatrice.

Il veut un lecteur comme lui, c’est-à-dire un bon vivant.

Le lecteur est privilégié car «c’est à vous et à nul autre».

«Semblables aux Silènes» comparaison qui est expliquée dans les lignes suivantes, il y a une énumération de ce qu’on peut voir sur ses boîtes comme des personnages mythologiques ou encore un bestiaires fantastique.

«Nous», on comprend que Rabelais veut une proximité avec son lecteur.

Rabelais se trouve dans un univers très dionysiaque, il a une joyeuse ivresse de l’écriture.

Rabelais compare ensuite ces boîtes avec Socrate.

Il énumère tous les défauts physique et tout ce qui touche à la vie sociale du philosophe. Il fait donc un portait burlesque de Socrate. Les qualités sont évoquées de manière hyperbolique avec un vocabulaire que relève du registre épique.

En faisant le portrait de Socrate, il fait aussi le sien.

Les hommes sont toujours dans la précipitation, ils ne prennent jamais le temps de réfléchir. Le texte se termine sur la vanité de l’existence: c’est une invitation à prendre le temps de se poser et de réfléchir.

Derrière l’apparence comique, l’œuvre porte sur des sujets philosophiques, il y a une analogie sur la réflexion culturelle.

Dans la suite du texte, Rabelais compare son livre aux Silènes, pour nous faire comprendre qu’il ne faut pas se fier à l’apparence extérieur de son livre et qu’il faut le lire.

Conclusion:

Dans le prologue, Rabelais nous explique de différentes manière qu’il faut lire son livre avant de le juger, il faut faire comme un chien et «rompre l’os et sucer la substantifique moelle».

Il donne au lecteur les clés de lecture, derrière le comique, on doit aller chercher le sérieux de la réflexion.

Ce prologue nous montre les caractéristiques de sa manière d’écrire, provocation, rire et savoir. Derrière ce prologue, on voit l’image de l’auteur, il nous explique quel type de lecteur il souhaite. Il créé une complicité, une proximité avec ses lecteurs en leur indiquant comment ils doivent lire le livre.

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