Olympe de Gouges : ligne 12 à 84, L'argumentation de la maréchale contre la soumission féminine

ligne 12 à 84, L'argumentation de la maréchale contre la soumission féminine

1.12-13, l'argument 1: les inconveniants physiques de la femme

Selon elle, * les femmes endurent suffisamment de maux, pour ne pas, en plus, devoir obéir.

Réf à la grossesse, évoquée par la périphrase dévalorisante " une maladie de neuf mois"; l'accouchement, les règles évoqué par la périphrase * des incommodités très desagréables pour une femme de qualité.

l'accumulation de questions rhétoriques et l'anaphore " n'est-ce pas", reprise par" ne suffit-il pas", viennent souligner l'ampleur des maux.

1.18, la nature n'a pas établi de hiérarchie entre les hommes et les femmes En personnifiant la nature, elle affirme que la nature a fait les hommes et les femmes différents mais pas inégaux. La maréchale montre que la différence entre les 2 sexes ne repose pas sur une hiérarchie, mais sur une complémentarité comme le prouvent les expressions : union, et nécessaires les uns aux autres.

1.21, l'argument de la supériorité physique des hommes est absurde et indigne Dans ce passage satirique, elle tourne en ridicule les particularités physiques ( barbe et muscles ) qui justifieraient la domination masculine. Elle se moque par l'antiphrase " une plaisante raison ". L'absurdité du raisonnement est soulignée par l'animalisation de l'homme : la barbe est réduite à "un vilain poil rude". Selon elle, une société civilisée ne doit pas prendre en compte la force physique.

l'argument de la supériorité intellectuelle des hommes ne tient pas

- lignes 28-29: la maréchale est dans un dialogue polémique (comme tout au long ), avec les partisans de la domination masculine, comme le souligne le verbe au futur" je leur montrerai", sa stratégie est utilisé l'argument par exemple: "les reines valent bien des rois"

- lignes.29 à 32: Elle fait l'éloge de catherine 2 de Russie, une femme des Lumières dotée des qualités que l'idéologi dominante prête généralement aux hommes.

- ligne 33: Voltaire dénonce ici l'éducation défaillante des filles, qui est en réalité seule responsable de cette infériorité féminine par l'antithèse et le chiasme" qui nous apprennent ce qu'il faut ignorer et nous laissent ignorer ce qu'il faut apprendre".

- ligne 34: La maréchale se dit prête à suivre le modèle de Catherine de Russie. Sa personnalité (son ethos) même sert son argumentation en faveur des femmes.

3) Ugne 34 à 37, la clôture de l'anecdote

Le mutisme de l'abbé entérine la victoire de la maréchale. Voltaire finit sur l'adjectif qualificatif fort poli, finalement ironique: l'abbé de Chateauneuf peut-être est-il un peu läche, ou conscient que st paul est un peu dépassé.

La chute " et elle se remit à sa toilette" confirme l'irrévérence de la maréchale. Comme une femme de son temps, libre intelligente mais élégante.

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