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Le mythe d'Oedipe

Fiche : Le mythe d'Oedipe. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  6 Novembre 2024  •  Fiche  •  527 Mots (3 Pages)  •  11 Vues

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Sarah.BRUYERE/Cassilia.DABROWSKI/Capucine.GOMAS/Sarah.CRIBAILLET

Contrairement au mythe ancien, Œdipe est un héros ignorant et naïf. Le procédé d’insistance de « jeune fille » (l. 16-17-18-29-36) témoigne de son ignorance vis à vis de l’identité de son interlocuteur. En effet, le héros parle du sphinx à la bête mythique elle-même, en lui posant des questions rhétoriques sur son apparence : « Comment le Sphinx est fait ? S’il a des griffes, un bec, des ailes ? S’il tient du tigre ou du vautour ? » (L. 30 à 31) ou encore en affirmant « Qui la vue ! Personne » (L.33-34) toujours en parlant de ce dernier, ce qui accentue son côté naïf. Œdipe, à travers le procédé de gradation des verbes « dénicher (L.38), surprendre (L.39), apercevoir (L.39) » appui sur son envie naïve de rentrer dans une chasse aux Sphinx dangereuse. Ce côté naïf est repris par « et si je le devinais moi ce but » (L.26), qui accentue aussi son côté enfantin et joueur, montrant qu’il ne comprend pas ce qu’il se passe et le danger de la situation. Son envie de jeux et d’aventure est reprise par l’une de ses dernières paroles au sphinx : « j’espérais un peu d’imprévue » (L.47-48). Avec la répétition du mot « Curiosité » (L.28-29), l’auteur appuis sur l’aspect candide d’Œdipe qui à tout à découvrir. On peut se rendre compte que ce dernier ne connait pas tout à fait le monde par la phrase « il me semble » (L.19) en parant des jeunes filles. Enfin, la crédulité du personnage est également dévoilée dans l’exclamation « Dommage ! » (L.46) qui prouve qu’il ne réfléchit pas vraiment et qu’il croit tout ce qu’on lui dit.

Mais se coté naïf et ignorant de notre héros mythique, ne traduit-il pas une peur sans nom de la situation ?

Œdipe reste néanmoins un héros peureux. On peut constater sa peur dans les passages « C'est-à-dire…non…mais je rêvais » (L.3) et « et…là, tout à coup… » (L.4-5) où ses paroles courtes et séparées par des points de suspension trahissent une hésitation, un choc. On retrouve cette idée d’étonnement dans « Oh ! Pardon… » avec l’onomatopée « Ho » qui représente bien la surprise. On peut voir qu’Œdipe n’ose pas dire ce qu’il pense à son interlocuteur par la répétition du mot « presque » (L.8-9) suivie par « Je l’avoue » (L.9) qui sonne comme une confession. A travers la phrase exclamative « Je me suis vite rendu compte de mon erreur ! » (L.12) nous retrouvons cette idée de peur mais aussi le champ lexical de l’erreur avec « mon erreur » (L.12), « Fausse route » (L.40) et « Excusez-moi » (L.48). Le héros utilise aussi des périphrases comme « la chute du jour » (L.20) ou des oxymores comme « criminel à la mode » (L.33) pour rendre les situations moins terrifiantes. Le parallélisme de construction « Les lâches tremblent. Les jeunes hommes meurent… » (L.35-36) et son champ lexical de la peur démontre la crainte que les personnes ont vis-à-vis du sphinx. Cet effroi est exposé dans la phrase « oser ce que personne de raisonnable n’ose » (L.38)

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