Commentaire composé Cimon et clitandre

Introduction

Dans ce portrait de Cimon et Clitandre, La Bruyère dresse le portrait satirique de deux courtisans, types de l'arriviste ambitieux. Il utilise une série d'images ironiques pour dénoncer l'hypocrisie et l'arrivisme des courtisans, qui ne sont préoccupés que par leur propre avancement.

Présentation des personnages

La Bruyère introduit Cimon et Clitandre par une question rhétorique qui suggère leur importance : "Ne croirait-on pas de Cimon et de Clitandre qu'ils sont seuls chargés des détails de tout l'État, et que seuls aussi ils en doivent répondre ?". Cette question est ironique, car Cimon et Clitandre n'ont en fait aucune fonction importante. Ils sont simplement des courtisans ambitieux, qui s'agitent sans cesse pour se faire remarquer.

La Bruyère précise ensuite que Cimon et Clitandre sont chargés des affaires de terre et de mer. Cette précision est également ironique, car elle suggère que Cimon et Clitandre sont des hommes d'action, importants pour l'État. En réalité, ils ne sont que des parasites de la Cour, qui s'agitent sans cesse pour se faire remarquer.

Description de leur comportement

La Bruyère décrit ensuite le comportement de Cimon et Clitandre. Il les décrit comme des hommes toujours en mouvement, toujours occupés. Ils ne sont jamais assis, jamais fixes et arrêtés. Ils ne font que courir, parler en courant, et interroger sans attendre de réponse.

Cette agitation est en réalité feinte. Cimon et Clitandre n'ont en fait rien à faire. Ils s'agitent sans cesse pour se faire remarquer. Leur seule ambition est de se faire bien voir du Prince, afin de pouvoir avancer dans leur carrière.

Critique de leur comportement

La Bruyère souligne l'absurdité du comportement de Cimon et Clitandre par une série d'images ironiques. Il les compare à des satellites de Jupiter, qui tournent autour du Prince sans jamais pouvoir l'atteindre. Il les décrit comme des hommes qui courent sans but, comme des chevaux attelés au char de la Fortune, sans jamais pouvoir y monter.

Ces images ironiques sont une critique acerbe de la Cour de Versailles, où l'apparence est plus importante que la réalité. La Bruyère dénonce l'hypocrisie et l'arrivisme des courtisans, qui ne sont préoccupés que par leur propre avancement.

Conclusion

Ce portrait est un exemple de la finesse et de l'acuité de l'observation de La Bruyère. Il nous offre une vision sans concession de la Cour de Versailles, où l'hypocrisie et l'arrivisme sont les maîtres mots.

Éléments de critique littéraire

L'utilisation de la satire : La Bruyère utilise la satire pour dénoncer les défauts de Cimon et Clitandre. Il les décrit de manière ironique, afin de les ridiculiser.

L'utilisation de l'hyperbole : La Bruyère utilise l'hyperbole pour accentuer l'absurdité du comportement de Cimon et Clitandre. Il les compare à des satellites de Jupiter, qui tournent autour

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