Épilogue Alternatif, à la façon de Lagarce, exprimé par Catherine après la mort de Louis
Discours : Épilogue Alternatif, à la façon de Lagarce, exprimé par Catherine après la mort de Louis. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar loli.0609 • 24 Février 2024 • Discours • 354 Mots (2 Pages) • 172 Vues
Épilogue Alternatif, à la façon de Lagarce, exprimé par Catherine après la mort de Louis:
Catherine. —Ainsi, après tout, il s'en est allé.
Il ne reviendra plus jamais.
Quelques mois après son retour, peut-être une année,
il s'est éteint. C'est ainsi.
Louis est décédé avant même d'avoir eu l'occasion de les rencontrer,
avant de leur offrir ce sourire dont je parlais,
un sourire désormais lointain,
disparu avec son absence.
Je leur avais parlé, à ces enfants, de leur oncle,
dont ils ne sauront jamais à quoi il ressemble,
celui avec qui il partageait, partage, et partagera éternellement le prénom, Louis.
Un prénom qui résonne maintenant dans le silence,
évoquant le Louis qu'ils ne connaîtront jamais.
Je me souviens encore de ce dimanche lointain - j'y repense souvent
quand je retourne là-bas.
Vous étiez là, silencieux - comme Antoine vous avait décrit auparavant -
répondant à peine au-delà de trois mots,
ou laissant seulement un simple sourire - comme le répète votre mère.
Vous, vous m'écoutiez là,
sans que je sache réellement si vous m'entendiez,
parler des enfants, de leurs prénoms,
en remémorant des souvenirs si lointains.
Tout cela semblait inintéressant,
ennuyeux pour vous - c’est ce que pensait votre frère -
mais vous prétendiez,
non,
sembliez ne pas être ennuyé.
Vous sembliez être intéressé.
Maintenant, Louis, tu es parti.
Parti sans révéler tout ce que tu aurais pu dire ce jour-là.
Les non-dits, les silences,
persistent comme des ombres, même après ton départ.
Par moments, je me demande, je me demanderais,
si cela aurait changé quelque chose que tu leur aies parlé ce jour-là.
C’est ce qu’il aurait fallu, je suppose.
Je pense qu'ils auraient ressenti un soulagement si tu leur avais dit avant,
s'ils avaient su que cette fois-ci,
c'était toi qui t'apprêtais à partir.
Leur révéler ton
...