Exposé SES sur l'environnement

-> Transition écologique et énergétique :

- Réduction des émissions de CO₂.

Transition écologique et énergétique : Réduction des émissions de CO₂

La transition écologique vise à transformer les modes de production et de consommation pour limiter le réchauffement climatique. En France, elle s'appuie sur l'Accord de Paris (2015) et des initiatives publiques et privées.

Entreprises françaises engagées :

• Renault : Développe des véhicules électriques (ZOE, Mégane E-Tech) pour réduire les émissions de CO₂ dans les transports, secteur clé des gaz à effet de serre.

• TotalEnergies : Investit dans les énergies renouvelables (éolien, solaire) et vise la neutralité carbone d’ici 2050 avec des projets comme le captage de CO₂.

• Engie : Propose des solutions de décarbonation (hydrogène vert, réseaux de chaleur renouvelables).

Politiques publiques :

• Stratégie nationale bas-carbone (SNBC) : Réduction des émissions de 40 % d’ici 2030 par des mesures comme la rénovation énergétique et les transports propres.

• Fiscalité verte : Taxe carbone incitant à des alternatives durables.

- Adaptation à la réglementation européenne et aux attentes sociétales.

Green Deal européen :

Neutralité carbone en 2050. L’industrie doit réduire ses émissions via des quotas stricts et adopter des technologies propres.

Exemple : ArcelorMittal adapte ses usines pour répondre aux normes européennes sur les émissions industrielles, notamment avec des solutions basées sur l’hydrogène.

Taxonomie verte :

Guide les investissements vers des activités industrielles durables, comme la fabrication de matériaux recyclables ou économes en énergie.

Consommateurs responsables :

La demande pour des produits écoresponsables pousse des entreprises comme LafargeHolcim à produire des matériaux recyclés et faibles en carbone.

II. Les défis et perspectives de la production industrielle française

A. Les défis structurels et conjoncturels : faire face aux contraintes pour envisager une nouvelle dynamique.

1. Désindustrialisation et délocalisations

La production industrielle en France traverse une phase de désindustrialisation, marquée par une réduction de la part de l’industrie manufacturière dans le PIB national. Cette tendance s'explique par plusieurs facteurs, dont l'externalisation des services et les délocalisations.

Externalisation des services : Les entreprises industrielles ont tendance à transférer certaines de leurs fonctions internes vers le secteur tertiaire, comme l’administration ou les services numériques. Par exemple, Renault, en 2018, a externalisé certaines fonctions de ressources humaines pour se concentrer sur la production automobile. Cela a permis de réduire de 25 % le temps consacré aux tâches administratives, tout en améliorant les services numériques aux employés.

Délocalisations : Les entreprises cherchent à réduire leurs coûts de production en fermant des sites en France et en ouvrant de nouvelles usines dans des pays où la main-d’œuvre est moins chère. Airbus, par exemple, a ouvert une usine d'assemblage en Alabama (États-Unis), et délocalisé une partie de sa production en Chine pour répondre à la demande locale tout en réduisant ses coûts.

Ces processus ont mené à une dépendance accrue aux importations. La crise de la COVID-19 a bien montré cette vulnérabilité lorsque des pénuries de produits essentiels, comme les masques, ont affecté la France.

2. Concurrence des pays émergents (Chine, Inde, etc.)

La concurrence des pays émergents, tels que la Chine, l’Inde et d’autres pays à bas coûts de production, a intensifié la pression sur l’industrie française. Ces pays attirent des entreprises en raison de leur main-d'œuvre moins chère et de l'extension de leurs marchés locaux.Secteur de l'électronique : Alcatel a délocalisé une partie de sa production en Chine pour se maintenir compétitif face à des géants comme Huawei et Samsung.

Industrie automobile : Des entreprises comme Renault et PSA ont transféré certaines de leurs usines dans des pays comme la Roumanie ou le Maroc, où les coûts de production sont plus bas, afin de se rapprocher des marchés émergents tout en maintenant leur compétitivité.

Secteur de l’électroménager : Le groupe SEB a délocalisé une partie de sa production en Asie, attiré par les faibles coûts de main-d'œuvre.

Cette concurrence des pays émergents a contribué à la baisse de la part de l’industrie manufacturière dans le PIB français, passant de 24 % à 14 % en une décennie.

1. Réduction des émissions de CO₂

La transition écologique est devenue une priorité pour les entreprises industrielles françaises, qui doivent réduire leur empreinte carbone pour répondre aux engagements climatiques internationaux, comme l'Accord de Paris.

Entreprises engagées :

Renault développe des véhicules électriques (comme la ZOE) afin de réduire les émissions dans le secteur des transports,

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