Environnement et amazonie

Selon l’ancien président brésilien Jair Bolsonaro, en mars 2019 : « Le Brésil n’a aucune dette envers la planète en matière de protection de l’environnement ». En effet depuis son investiture celui-ci prône sa politique des 3 B (Bible, Bœuf, Balle) qui vise au développement de son pays afin de rivaliser avec les autres puissances mondiales. Sa politique de croissance économique passe notamment par l’exploitation intensive de l’Amazonie s’opposant à la protection de celle-ci. Le premier document est un cliché intitulé « Amazonias » réalisé par Sebastio Salgado en 2021. Sur cette photo est représenté des autochtones regardant la forêt vierge. Le second document est un extrait issu d’un article du quotidien français Le Monde paru en février 2020. Cet article intitulé « Raoni contre Bolsonaro » évoque le procès entre les autochtones d’Amazonie et le président brésilien suite à leur plainte adressé à la procureure de la Cour pénale internationale (CPI). Ces deux documents présentent les enjeux socio-spatiaux et géopolitiques dut à extraction des ressources dont regorgent l’Amazonie indispensable au développement des états. On peut dès lors se demander comment l’exploitation économique de la forêt Amazonienne est-elle la cause de conséquences environnementales et géopolitiques internes majeures ? Si l’utilisation du foret permet aux états de se développer, elle engendre toutefois sa destruction et des enjeux socio-spatiaux forts.

L’exploitation du « poumon vert de la Terre » passe tout d’abord par la déforestation, notamment pour utiliser ces nouveaux espaces en terrain agricole que ce soit pour des plantations agricoles ou encore de l’élevage. Aujourd’hui la déforestation au Brésil correspond à plus 13 000 km2 en an représentant la superficie du Liban. Cette exploitation de la foret ce fait à la fois par des acteurs non conventionnels comme les orpailleurs qui polluent l’Amazone au plomb en cherchant l’or. Mais aussi par des acteurs conventionnels comme le Président Jair Bolsonaro qui promouvoit une politique utilitariste de l’Amazonie. C’est pourquoi une partie de La forêt amazonienne est devenu propriété du ministère de l’agriculture comme le dénote le second document : « dénonce la politique de Jair Bolsonaro depuis son arrivée au pouvoir, en janvier 2019. Une politique visant à « piller les richesses de l’Amazonie ». Par ailleurs le secteur agricole est indispensable à l’économie du Brésil, fondé sur la production d’orange, de café, soja ou encore de viande bovine. Les grandes FTN (firmes transnationales) agricoles brésiliennes soutiennent donc le président comme l’illustre ce document : « Un rapport publié par Amazon Watch, affirmant qu’« une faction dominante et conservatrice du puissant secteur agro-industriel du pays, connue sous le nom de “ruralistas”, aide à piloter le programme de Bolsonaro pour l’Amazonie.» ». Outre son importante biodiversité, Le « poumon vert de la Terre » possède un des plus grands fleuves au monde, l’Amazone. Ce fleuve grâce aux barrages hydrauliques représente aujourd’hui 92% de l’énergie produit par le Brésil et est par conséquent un enjeu environnemental au développement à la puissance sud-américaine. De plus la politique de Bolsonaro a pour but de mettre en place une route transamazonienne et à continuer l’expansion agricole sur la forêt qui s’oppose totalement à la protection de celle-ci et des peuples autochtones qui y vivent : « Jair Bolsonaro a pour projet politique de diminuer la surface des territoires autochtones afin d’étendre la superficie disponible pour l’exploitation agro-industrielle », « Dès le premier jour de son mandat, le président Bolsonaro a placé la démarcation des terres indigènes sous la tutelle du ministère de l’agriculture, les livrant ainsi à l’agrobusiness, soulignent les plaignants, alors que la Constitution brésilienne rend ces terres « inaliénables et indisponibles.» ». L’exploitation de L’Amazonie entraine donc la destruction de la forêt et de sa biodiversité ainsi que la suppression des territoires des autochtones.

Les conséquences de ces exploitations sont diverses et s’intensifient

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