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PIB et taux de croissance

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Par   •  14 Avril 2024  •  Cours  •  1 431 Mots (6 Pages)  •  150 Vues

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Fiche de révision SES Chapitre 1:

PIB et Taux de croissance :

On peut mesurer l’évolution du PIB via son taux de croissance.
Le taux de croissance est en % (le PIB en Euro) et il peut être négatif (à l’inverse du PIB).

Si le taux de croissance est positif, le PIB augmente, et inversement.

Les sources de la croissance :

L’investissement est une source majeure de la croissance.

Il existe des investissements matériels et immatériels. Les investissements matériels permettent une hausse de l’intensité capitalistique, les investissements immatériels (en recherche et développement par exemple) permettent des machines plus performantes. Ces deux types d’investissement résultent en une croissance économique.

Par contre, une augmentation de l’intensité capitalistique à de moins en moins d’effet sur la production au fur et à mesure que le stock de capital s'accroît.
Au bout d’un moment, elle n’a même plus aucun effet.
=> L’investissement qui permet l’accumulation du capital a des effets sur la croissance de la production. Mais à long terme, la croissance ne peut être infinie si ce seul facteur augmente.
On appelle ça la loi des rendements factoriels décroissants.
=> Il faut que facteur travail = facteur capital pour surmonter cette loi.

Pour autant, la qtité de travail ne peut forcément s'accroître dans des proportions similaires, de plus, le facteur travail est aussi soumis à la loi des rendements décroissants ( plus de travail = moins de productivité à un moment x donné)

La Croissance Intensive = Progrès technique et innovations, améliore :

La Croissance Extensive (extension de la quantité) = Facteur travail (Nombre d’actifs + durée travail) et le Facteur Capital (investissements)

Les effets des gains de productivité sur la croissance :

Les gains de productivité =

d’un côté, une hausse des capacités de production, donc une hausse de la production et de l’offre = Croissance économique

D’un autre côté, une baisse des coûts unitaires de production, qui amène à une hausse des profits, une hausse des salaires, (aussi une baisse des prix de temps à autre) et donc une hausse des investissement, de la consommation soit une hausse de la demande = Croissance économique.
Gains de productivité = Hausse offre + Hausse demande = Croissance économique.

PGF = Productivité globale des facteurs = mesure de l’efficacité productive des facteurs de production.
La PGF représente (dans la majeur partie des cas) la part la plus importante en point de % du taux de croissance du PIB dans les différents pays du monde.

La PGF est très largement accentuée par les gains de production.

De l’invention au progrès technique:

Via la production de connaissance, on crée des “inventions” ou des découvertes, qui, une fois appliquées, deviennent des innovations et amènent à un progrès technique

Le progrès technique est aussi source de gains de productivité et de croissance économique.

Deux types de progrès technique:

Le progrès technique exogène, via les découvertes (qui amènent donc à un progrès technique, des gains de productivité et une croissance)

Le progrès technique endogène. Il s’agit d’un processus auto entretenu (forme une boucle)

Investissement (en recherche, capital humain, infrastructures), puis progrès technique, puis gains de productivité, puis croissance et à nouveau des investissements.

Les institutions peuvent favoriser la croissance en affectant l’incitation à investir et innover.

Le R&D = recherche et développement = activité qui consiste à rechercher de nouvelles inventions/ innovations

→ L’Etat peut garantir la propriété intellectuelle et les innovations grâce aux brevets.
Les brevets sont des droits de propriété sur une invention/ innovation. Sans système de brevet, aucune incitation à investir et innover

Aussi les institutions sont nécessaires à la croissance car lorsque celles ci sont défaillantes les individus n’ont pas confiance et ne vont pas investir (Liban avec la corruption par exemple)

La monnaie est aussi une institution et sa non stabilité peut faire fuire les investisseurs

=> Les institutions sont ainsi garantes des incitations à investir et à innover, principalement grâce aux droits de propriété (brevets, droit, système juridique)

Les défis de la croissance économique:

Destruction créatrice : mécanisme par lequel les vagues de progrès technique provoquent en même temps la création de nouvelles activités et la disparition d’anciennes qui deviennent obsolètes

Les inégalités de revenus

Si la croissance économique est généralement bienfaitrice, elle n’est pas sans limites sur le plan social.

Dans les pays développés, le progrès technique actuel, qui repose bcp sur le numérique, a favorisé la demande d’emplois qualifiés

Le progrès technique est donc à l’origine d’inégalités de revenus croissantes entre les individus qualifiés occupants des emplois bien rémunérés et d’autre qui occupent des emplois moins bien payés ( à faible valeur ajoutée) = progrès technique biaisé

Le progrès technique engendre :

-une hausse de la demande de travail hautement qualifié donc une hausse des salaires de plus qualifiés

-une baisse de la demande de travail moins qualifié donc une baisse des salaires des moins qualifiés

= hausse des inégalités de revenus

La croissance économique à des effets destructeurs sur l’environnement:

La croissance contribue au réchauffement climatique => + de production, + de consommation, + d’énergie, de déchets = émissions de gaz, pollution, épuisement des ressources

Certains économistes évoquent une croissance économique soutenable ( ou développement durable ) qui est une croissance économique qui répond aux besoins des générations actuelles sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs besoins.

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