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Les taux de croissances sont-ils croissants dans temps ?

Dissertation : Les taux de croissances sont-ils croissants dans temps ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  13 Septembre 2023  •  Dissertation  •  1 190 Mots (5 Pages)  •  176 Vues

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SUJET : Peut-on affirmer comme Paul Michael Romer en 1986 que "Les taux de croissance semblent être croissants non seulement en fonction du temps mais aussi en fonction du degré de développement" ?

« La croissance devrait permettre d’atteindre, d’ici 100 ans, d’atteindre un point où nos besoins seront satisfaits, au sens où nous préfèrerons allouer nos énergies à des buts non économiques, Ainsi, le problème économique n’est pas le problème permanent de l’humanité » J.M Keynes, Persepectives économiques pour nos petits enfants, 1931 . Déja au début du XXeme siècle, des économistes comme Keynes avaient déjà pris conscience du fait que la croissance allait s’essouffler dans le temps, infirmant ainsi l’affirmation de Romer, 50ans avant sa formulation. La croissance est définit par Simon kuznets comme une augmentation croissante de la capacité d’une économie a produire des biens de plus en plus diversifiés. Cette augmentation croissante repose sur des facteurs techniques, technologiques et institutionnels. Ainsi, un taux de croissance croissant représente une augmentation de la croissance par rapport aux années précédentes. Le développement est défini par F.Perroux comme l’ensemble des changements mentaux et sociaux d’une population qui vise a augmenter durablement et cumulativement son produit global réel. Dans le milieu du XXeme siècle, la France connait une période de forte croissance, plus connue sous le nom des 30 glorieuses. A ce moment, la France connait un taux de croissance annuel d’en moyenne 5%, un record jamais battu sur une tel période. Cependant, cette période d’euphorie ne fut que de courte durée puisque peu après le premier choc pétrolier de 1973, qui marque symboliquement la fin des trente glorieuses, on observe une diminution des gains de productivité en France : «  on voit des ordinateurs partout, sauf dans les statistiques de la productivité » Robert Solow. Ainsi, Solow vient ici démontrer que le progrès technique n’entraine pas toujours des gains de productivité, pourtant nécéssaire à la croissance. Il montre alors que la croissance n’est pas forcement croissante dans le temps comme l’affirme pourtant Romer. Ainsi, si les taux de croissance sont croissant dans le temps, peut on affirmer, à l’instar de R.Regan, « qu’il n’y a pas de limite à la croissance, car il n’y a pas de limite à l’intelligence humaine »

Les taux de croissances peuvent être croissants dans le temps, sous certaines conditions liées au développement.

1.A : l’accumulation du capital au niveau macro offre des rendements non décroissants du capital, a condition que le pays ait une certaine structure.

E+I: l’accumulation du capital peut se faire via plusieurs types de capitaux :

-K physique

-K humain

-K public

(Le K humain n’est ici pris en compte car il est considéré comme une variable exogène)

Pour Rebelo (1991), y= AK. Donc la croissance perpétuelle est assuré par un A (PGF) strictement supérieur à 1, et par des facteurs reproductibles, appelés « coeur de croissance », c’est a dire, le K humain et les facteurs ayant des rendements croissants, cf représentation graphique modele AK + on montre que le modele est valide a condition que sy et (n+d)k soit inférieur a y= AK. Donc l’existence de taux de croissance croissants existe sous conditions de développement (niveaux d’épargne, taux de croissance de la population, technologie, dépréciation du capital). La phrase de Regan semble confirmée

2.A : Allyn Young rejoint la pensée de Regan, sur le fait qu’il n’y a pas de limites a la croissance, toutefois son explication est différente

E: « le taux auquel croit une industrie est conditionné au taux de croissance d’autres entreprises » A.Young . L’existence de taux de croissance croissants repose sur des économies d’échelles externes et internes :

-Economie d’échelle internes, cf Learning curve, Theodore Wright,

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