En quoi le marché peut-il être défaillant ?

                      Dissertation d’économie

Sujet: En quoi le marché peut-il être défaillant?

Introduction

Fondé en 1988 par l’ONU, le GIEC étudie le réchauffement climatique dans le monde. En effet, le marché ne fonctionne pas toujours bien s’il n'est pas encadré par les pouvoirs publics.Par exemple, le réchauffement climatique est la conséquence d'une défaillance de marché. Si un marché respecte les conditions de concurrence pure et parfaite, le fonctionnement du marché permet d'obtenir une situation optimale. Le marché est défaillant lorsque, bien que les vendeurs et les producteurs soient suffisamment nombreux et le produit vendu homogène, ce qui évite qu'un ou plusieurs acteurs ne détiennent de pouvoir de marché, il ne permet pas d'atteindre une situation optimale.

Quelles sont les causes des défaillances du marché? Comment les autorités publiques peuvent-elles corriger ces dernières?

Nous verrons dans un premier temps les différentes défaillances du marché, puis nous verrons quelles sont les solutions possibles pour les autorités publiques.

1. Les défaillances du marché

1. Asymétries d’informations

Les asymétries d’information sont une cause de défaillance du marché. En effet, lorsque certains agents sont moins informés que d’autres, ils peuvent changer leur comportement par rapport à celui qu’ils auraient adopté s’ils avaient disposé d’une information parfaite, ce qui entraîne la perte d’une partie de la production du marché.

On peut distinguer deux types de conséquences  de l’asymétrie: la sélection adverse et l’aléa moral .Lors de la vente d'une voiture d'occasion, par exemple, le vendeur dispose d'une information plus complète que l'acheteur potentiel sur l'état réel du véhicule. Le prix moyen du véhicule est fixé par le marché sans prise en compte de cet état réel : ce prix est, de ce fait, trop élevé pour les véhicules défaillants, mais pas assez élevé pour inciter les propriétaires de « bons » véhicules à les proposer sur le marché. Les propriétaires de « bons » véhicules se retirant, à ce prix, du marché, celui-ci ne comportera donc, en raison de cette asymétrie d'information sur la qualité, que des véhicules défaillants. La défiance généralisée peut donc s'installer et aboutir à paralyser ce marché, voire à le faire disparaître.

L'aléa moral se manifeste, par exemple, dans le domaine de l'assurance. Une personne qui a signé un contrat d'assurance contre certains risques se sait protégée contre les conséquences financières d'un sinistre. Elle peut être amenée, de ce fait, à aggraver la prise de risque par des comportements de négligence puisqu'elle n'en supportera pas les conséquences négatives. Il y a asymétrie d'information, car l'assureur n'avait, à la signature du contrat, pas d'information sur les intentions de son client, et il a calculé le montant de la prime à payer sur le modèle d'un comportement « normal ».

1. La non-excluabilité

Certains biens se caractérisent par le fait d'être accessibles à tous. Parmi ceux-ci, on distingue les biens collectifs qui, en plus d'être non exclusifs, sont non rivaux : le fait d'être utilisé par les uns n'empêche pas leur usage par d'autres (un ciel étoilé à admirer par exemple).

Les biens communs, en revanche, bien que leur accès ne puisse être interdit à quiconque, sont rivaux, car leur usage par les uns réduit voire empêche leur usage par d'autres (un pâturage commun par exemple). Le marché se révèle incapable de prendre en charge ces biens : comme ils n'ont pas de prix, aucun utilisateur n'est incité à les financer ou à ne pas en abuser et aucun producteur n'est incité à en produire puisqu'ils n'engendrent pas de recettes.

1. Les externalités

On appelle externalités les effets non voulus des actes des agents économiques sur d'autres agents sans qu'il y ait compensation monétaire de ces effets. Il y a externalité positive, par exemple, lorsque les voisins d'un apiculteur plantent des fleurs et des arbres que les abeilles pourront butiner. À l'inverse, l'installation d'une usine polluante près d'un ensemble résidentiel engendre des dommages et peut faire baisser la valeur de l'immobilier ou, comme cela est dit dans le document 4, entraîner des décès prématurés. C’est donc une externalité négative.

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