Le marché peut-il se passer d’institutions ?
Dissertations Gratuits : Le marché peut-il se passer d’institutions ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar momo77 • 19 Mars 2013 • 1 223 Mots (5 Pages) • 1 583 Vues
"le marché peut-il se passer d’institutions ?"
Problématique : marché et institutions sont souvent présentés comme antagonistes, défendus l’un par les libéraux l’autre par les étatiques. Pourtant, le marché est lui même une institution qui ne fonctionne pas parfaitement bien...
1 - Selon les libéraux classiques, pères de la pensée économique moderne, le marché se suffit à lui seul
a - Adam SMith défend l’idée que chaque individu contribue au bien commun s’il agit dans son propre intérêt
b - chaque institution est alors un obstacle au fonctionnement de la "main invisible" qui répartit les richesses de manière optimale
c - le marché est de plus une forme de démocratie parfaite (cf doc 4)
d - aujourd’hui, les ultra-libéraux (école de Chicago : Robert Barro et autres) estiment que l’Etat doit se retirer de ses fonctions autres que régaliennes et l’accusent des principaux maux de l’économie.
2 - Mais, de fait, les institutions sont très présentes dans toutes les économies capitalistes
a - l’Etat a souvent été un entrepreneur : grands travaux (New deal), nationalisations, etc.
b - il est également un gros client (cf doc 2) et un
c - la politique de redistributionpar l’impôt permet de faire fonctionner le marché. Sans cela, de nombreuses personnes en seraient exclues (référence au modèle fordo-keynésien)
3 - Plus généralement, le marché est lui-même une institution et doit être réglé. Sinon, il ne peut pas fonctionner...
a - les modèles classiques reposent sur : le fait que l’information soit parfaite, le fait que les prix véhiculent toute l’information des agents, etc.
b - ceci suppose que les marchés soient organisés, et donc que des institutions s’en mêlent : COB, droit financier et commercial, mais aussi information financière, etc.
c - les marchés sont encore trop souvent imparfaits : absence d’info parfaite (cf. doc 6), absence même parfois du marché même...
CCL : l’affaire ENron nous a prouvés que le marché ne sourait se dispenser d’institutions, sous peine de perversion...
Montre l’importance attachée à la concurrence mais montre aussi une conception évolutive de la concurrence
Si de manière large la concurrence peut se définir comme la compétition sur les marchés, les règles de cette compétition ont beaucoup évolué depuis la concurrence pure et parfaite des néoclassiques jusqu’aux conceptions modernes.
Problématique : la concurrence est-elle toujours bénéfique ou existe-t-il des cas où elle est inefficace ? Quel type de concurrence est souhaitable ? Quelles politiques peuvent être mises en oeuvre dans ce domaine ?
Si la concurrence est un élément moteur du capitalisme justifiant l’imposition de règles, son efficacité ne s’applique pas toujours et elle ne doit pas être restreinte au sens de la concurrence pure et parfaite.
I- La concurrence, au coeur de la dynamique économique libérale
A- La CPP, une condition de l’optimum social
CPP
Les 5 conditions
Les sens de la CPP, price taker pas de pouvoir de marché, le consommateur roi)
Equilibre général simultané sur tous les marchés miracle dans une éco de marché décentralisée où tous les marchés sont interdépendants
Equilibre général est un optimum social au sens de pareto
Reprise de la théorie de la main invisible
Politiques de concurrence (Sherman Act et Clayton act)
B- La concurrence imparfaite
Les différents types de concurrence imparfaite
Concurrence monopolistique (différenciation des produits, qualité, publicité…)
Monopoles
Oligopoles (études des duopoles)
Résultats sous optimaux de ces formes de marché
Rentes de monopoles : surprofit, prix élevés, quantités faibles
Par ses décisions quantitatives le monopôle décide du prix pouvoir de marché
La concurrence pure et parfaite n’est pas toujours souhaitable
Dans une économie de marché en constante évolution où l'ouverture des marchés à la concurrence
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