DM de SES sur les limites et conséquences de la croissance économique

Arthur ALLANO          TG1

Devoir maison SES n°1

        La croissance économique est, comme son nom l’indique, une croissance sur le long terme de la quantité de biens et de services qui sont produits par tous les agents économiques sur un territoire. Cette croissance se mesure notamment grâce au produit intérieur brut. Cependant, nous devons reconnaître que la croissance peut se heurter à certaines limites. Ces limites peuvent être de deux ordres : environnementales ou encore sociales. Elles sont des points que l’on ne peut pas dépassés, une sorte de point de non-retour. La limite est le degré extrême d’une chose ou d’un phénomène, elle est le seuil de ce qui est acceptable. Nous allons donc voir plus précisément les types de limites et par conséquent ce qu’elle engendre.

        Nous allons dans un premier temps parler des limites écologiques. La croissance n’a pas bien souvent d’effet positif sur l’environnement, du moins jusque maintenant. Nous avons par exemple, depuis certaines années un énorme problème de population sur Terre. La pollution c’est tout ce qui va altérer notre environnement, ce qui est notre problème ici, mais également notre santé. La pollution peut être sous différentes formes : nous avons la pollution qui s’attaque a l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, la terre que nous cultivons mais également ce que nous entendons ou voyons. La principale source de pollution actuellement, c’est la production et l’utilisation de diverses sources d’énergies non renouvelables. La croissance économique, et notamment l’industrialisation a fait apparaitre des usines, et de nouveaux moyens de productions, certes plus productifs mais également beaucoup plus polluant. La révolution industrielle a donc fortement contribué à cette pollution. Nous allons parler du lien entre l’augmentation du PIB, soit de la croissance, et l’augmentation de la pollution. Ces deux phénomènes œuvrent de paire comme nous le voyons dans le tableau : entre 1890 et 1990 le PIB a été multiplié par 14, ce qui désigne une forte croissance économique, malgré les guerres. Forte croissance qui est due à la révolution industrielle après la seconde guerre mondiale. Le problème étant que, cette forte croissance s’accompagne d’externalités négatives, et parmi elles, la pollution. Nous voyons que dans la même période, soit 1890 et 1990, les émissions de CO2 ont fortement augmenté (à raison d’un coefficient multiplicateur de 17) mais ce ne sont pas les seules, les émissions de dioxyde de soufre ont également beaucoup augmenté (à raison d’un coefficient multiplicateur de 13). On peut donc facilement faire ce lien entre, la croissance et l’accroissement de la pollution. Ainsi, la pollution devient une limite à la croissance économique pour plusieurs raisons. Si la pollution continue de grandir, elle affectera encore plus la santé humaine, animale, mais également les domaines comme l’agriculture. Selon certaines projections la pollution va entrainer des effets importants sur l’économie : les couts de soin de santé liés a la pollution seront beaucoup plus importants, une augmentation des couts globaux à cause des impacts sur l’environnement. Prenons par exemple un domaine très concret : l’agriculture. Ce domaine dépend totalement de « comment la Terre se porte » ainsi, si la croissance influe sur l’état de la planète, le domaine agricole va perdre énormément et ne produira quasiment plus. La croissance économique a donc des limites en termes de pollution, puisque si nous continuons à polluer comme nous le faisons ainsi, il y aura des répercutions terribles sur l’économie et sur nos vies.        

        Mais ce n’est pas la pollution n’est pas la seule limite environnementale, nous avons aussi l’épuisement des ressources. En effet, plus nous avons avancé dans le temps et plus nous avons découverts de nouveaux matériaux pour produire : nous pouvons par exemple parler du pétrole ou encore du charbon. Le problème étant que, ces ressources ci, ne sont pas renouvelables, ou alors elles le sont, mais dans un laps de temps tel que, nous préférons dire qu’elles ne le sont pas. Nous pouvons comme exemple, nous servir du graphique décrivant l’évolution de l’extraction mondiale annuelle des ressources matérielles, c'est-à-dire des ressources non renouvelables. Partons du début, nous voyons qu’en 1980, nous extrayions environ 35 milliards de tonnes de ressources (minéraux, biomasse, énergies fossiles, métaux) ce qui est déjà considérable, cependant quand nous regardons quelques années plus tard, par exemple en 2000, nous arrivons au stade des 50 milliards de tonnes. Cet accroissement s’explique notamment par la croissance économique et le besoin d’avoir des ressources toujours plus nombreuses et toujours plus performantes afin de créer nos biens. Rendons maintenant en 2013, ou nous atteignons un cap et passons les 80 milliards de tonnes de ressources extraites. Ces ressources, comme nous l’avons dit précédemment ne sont pas inépuisables, et les réserves inquiètent beaucoup. Certaines projections indiqueraient qu’en 2050 nous aurions épuisé toutes les ressources disponibles sur Terre, si nous continuons sur ce rythme. Ainsi la croissance va se heurter à l’évidente limite de l’épuisement de ces ressrouces ci. Seulement, ce n’est pas le seul type de ressources qui sont utilisées et exploitées par l’homme et sa croissance. Par exemple l’exploitation des forets ou encore des poissons marins est un assèchement des ressources naturelles de la Terre. Prenons des chiffres afin d’être plus concret : entre 1890 et 1990 la prise de poissons a été multiplié par 35, soit une énorme augmentation qui vide les océans et mers de ses poissons. Le fléau est le même pour les forets, la déforestation est un réel souci qui ne cesse de grandir, la portion d’arbres qui disparait chaque jour est énorme. Les entreprises, essaient peu à peu de limiter l’utilisation des ressources non-renouvelables, en menant des recherches sur les domaines renouvelables, comme la voiture électrique par exemple pour limiter le puisement de pétrole dans les gisements, mais ont encore un gros problème avec la déforestation et globalement sur tous biens environnementaux touchés par des externalités négatives. Ici la limite de la croissance est claire : si nous continuons une croissance utilisant les mêmes ressources, sans jamais innover sur de nouveaux moyens, nous arriverons à un épuisement total des ressources de la terre.

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