RIN 1022 TN1

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Feuille d’identité

Question 1

La démarche de Weiss s’inscrit dans une approche basée sur les intérêts des parties élaborées par Fisher et Ury (1982). Il propose de miser d’abord sur les intérêts des parties dans le but de  concilier leurs intérêts respectifs, pour ensuite, viser un règlement équitable en se basant sur les droits de chacun. Ultimement, le pouvoir de négociation (rapport de force) devrait être utilisé comme dernier recours.

L’approche traditionnelle propose plutôt de s’en remettre d’abord au pouvoir des parties, ensuite à leurs droits et finalement leurs intérêts.  

La démarche proposée par Weiss diffère de la démarche traditionnelle par le fait qu’il inverse ces étapes et repousse l’affrontement en dernier lieu.

Question 2

La négociation raisonnée est une approche de négociation qui se concentre sur les intérêts de chacune des parties. Il s'agit entre autre d'identifier les problématiques et d'élaborer des solutions acceptables pour les deux parties. On parle donc d'une approche de résolution de problèmes.

La négociation raisonnée est basée sur 4 principes (élaborer par Fisher et Ury) :

1- Séparer les questions de personnes et le différend

2- Se concentrer sur les intérêts plutôt que sur les positions

3- Envisager le plus de solutions possibles avant de prendre une décision

4- Exiger que le résultat repose sur des critères objectifs

L’approche proposée par Weiss est «mieux adaptée à la réalité des relations de travail». Elle  reprend les principes de la négociation raisonnée mais il ajoute une solution de rechange, soit l’utilisation du pouvoir de négociation ou rapport de force. Tout comme la négociation raisonnée, Weiss suggère une approche de résolutions de problèmes, mais en cas d’échec, l’utilisation du pouvoir de négociation devient une solution de rechange. Le fait de chercher à éviter la confrontation entre les parties est l’essence même de la négociation raisonnée. Weiss respecte également ce principe

Question 3

Dans le cas de cette négociation chez Air Canada, on observe une négociation intra organisationnelle puisque suite à un accord de principe entre les représentants de chacune des parties, les membres du syndicat (mandants) refusent les termes de cet accord qui ne correspond pas à leurs attentes. Une négociation à l’intérieur même du syndicat a donc  lieu, entre le comité de négociation syndical et leurs mandants, afin d’identifier des compromis qui seront satisfaire les attentes des mandants syndicaux et permettre une entente avec la partie patronale à la table de négociation.

Question 4

A)

Dans cette situation, Transat cherche à mettre en place un contrat social qui vise  l’engagement des salariés et le partenariat avec le syndicat. En effet, le syndicat et l’employeur avaient  déjà convenu d’un contrat de travail dans lesquelles étaient prévues des augmentations salariales. Considérant les pertes de l’entreprise et la réalité du marché les parties ont convenu de reporter ces augmentations de salaires. Pour ce faire, l’approbation du syndicat et l’accord des membres étaient nécessaires. On constate donc, une participation accrue des salariés ainsi qu’une coopération entre l’employeur et le syndicat pour permettre l’augmentation des bénéfices pour l’entreprise.

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