L’universalité des droits de l’homme
Dissertation : L’universalité des droits de l’homme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar 20200832 • 3 Février 2024 • Dissertation • 2 148 Mots (9 Pages) • 121 Vues
DELEFORGE Maelle
Étudiante en Licence 3 DROIT - Groupe
DISSERTATION : L’universalité des droits de l’Homme
C’est au British Museum que l’on trouve la première expression des droits de l’Homme, à travers le cylindre de Cyrus, qui date du VIème siècle. Sur le cylindre, on peut lire notamment que le roi abolit l'esclavage, instaure la liberté de choix de la profession et la tolérance religieuse.
Mais c’est au XVII et XVIIIème siècle que le concept des droits de l’homme est cristallisé notamment par Hobbes, Locke ou encore Rousseau.
Ces philosophies ont un point en commun : le voeu de former, de montrer l’existence des droits de l’homme comme étant naturels.
Une définition s’impose alors : les droits de l’homme sont des droits innées de l’individu, qu’il possède indépendamment de toute reconnaissance par une autorité politique.
C’est alors que très rapidement, afin de limiter l’absolutisme du pouvoir royal, naissent les premiers textes.
Ainsi, les Origines anglo-saxonnes ne sont plus à démontrer : l’apparition de La Grande Charte (ou Magna Carta) est écrite par les Barons anglais contre le pouvoir alors en place. C’est avec une forte pression que le Roi accepte ce texte dit de Bill of Rights de 1628 et ce n’est qu’en 1679, que le Parlement considère que ces textes sont présents pour « mieux assurer la liberté du sujet ».
Ces inspirations, ayant passées l’Atlantique, sont arrivées en Amérique. Les colonies, alors sous le pouvoir du souverain britannique, cherchent à s’émanciper de cette emprise. Ainsi née la Déclaration de Virginie de 1776. Celle-ci permet d’énoncer des droits, seulement détenus par les hommes blancs et uniquement dans les terres de Virginie, droits qui donnent naissance à la Déclaration d’Indépendance des Etats-Unis la même année.
Ce texte n’énumère pas de droits mais desdites « vérités » qui permettent d’organiser population, territoire. En effet, les personnes écrivant cette déclaration, considèrent ces « vérités » comme étant une place nette.
De plus, les Déclarations fusent aussi du coté français avec la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 et de l’an I.
Ayant le même objectif que les textes anglophones, celui de protéger l’homme et par conséquent, le citoyen, les déclarations françaises citées se ressemblent. En effet, elles reprennent les travaux des philosophes des Lumières et inscrivent les droits de l’homme au cour de l’organisation de la société et du pouvoir politique. Elles sont, en fait, une condamnation des abus du pouvoir royal, comme l’ont été les déclarations anglophones.
La scène internationale a affirmé, par la Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948, que les droits sont au coeur du projet des Nations Unies.
Créant ainsi des droits et des principes importants, qui sont dits universels par le titre même de la Déclaration.
La question étant d’analyser ladite universalité. Ainsi, il semble intéressant d’analyser l’universalité posée comme étant réelle (I) mais que celle-ci semble aussi critiquable à bien des égards (II).
I- une universalité posée comme étant réelle
L’universalité posée et pensée par les populations sont le fruit des pensées de philosophes qui, combinées aux excès des pouvoirs en place, ont donné de nombreux textes.
A travers ces textes, il semble se dégager un voleur d’unité des populations (A). Voeu qui a été retranscrit par la société internationale, qui fait des ces voeux, une reconnaissance importance (B).
A- un voeu d’unité des populations, voeu exaucé par les textes
Faire face aux oppressions, à l’arbitrage royal, tel est l’objectif de toutes les Déclarations.
C’est la raison pour laquelle le peuple a décidé de former qu’un, de s’unir. Cette idée transperce les textes avec la terminologie utilisée : « Nous » ; « Nous et à notre postériorité » ; « Les Représentants du Peuple Français » ; « Le peuple français » ; Les peuples libres ».
Cette terminologie nous permet de comprendre l’importance de l’unité - un peuple, un voeu. La logique derrière des mots tels que ceux citées est simple : faire un poids face à un gouvernement doté « d’injustices et « d’usurpations répétées » ou encore de « mépris » écrasant l’homme, au sens de l’être humain.
Cette idée d’unité se transmet aussi par le voeu d’une même mesure, dans la magna Carta (35). Il est aussi présent dans le bill of Rights avec le Parlement réuni le plus souvent possible afin de contrôler les agissements du pouvoir royal ou dans la Déclaration des droits de Virginie avec l’établissement d’un pouvoir pour et par le peuple. La France, elle, exprime l’idée de volonté générale.
Cette unité a un objectif précis : l’établissement de droits et libertés. Les plus mentionnées à travers les nombreuses déclarations sont la liberté, qu’elle soit de parole ou de presse, la sureté mais aussi le bonheur.
Les déclarations mettent en avant des protections notamment d’amendes proportionnelles aux faits, l’interdiction de peines cruelles, la présomption d’innocence ainsi que le protection de la propriété.
De plus, la création d’une masse, d’un peuple uni permet de contrer à nouveau les abus qui peuvent être fait par les gouvernements. La Déclaration des droits de Virginie applique la formation suivante pour pour se définir comme « le fondement et la base d’un gouvernement ».
Ainsi, « un tyran est impropre à gouverner un peuple libre », selon la Déclaration d’indépendance des Etats Unis.
De ce fait, une revendication, par la suite internationale, a été faite en 1948 - premier outil international discutant des droits de l’homme
B- une revendication internationale, une reconnaissance importante
La revendication internationale arrive après un épisode de guerre mondiale, où de nombreux droits de l’homme, au sens entendu par la France, n’ont pas été respecté.
L’idée d’une Déclaration universelle, faite par les Nations Unies, semble donc être un point d’ancrage dans la lutte contre les transgressions, toujours nombreuses à cette époque.
...