L’insécurité personnelle dans les transports en commun

Cet article est une publication scientifique écrite par Julien Noble, un sociologue associé au CESDIP et spécialisé dans les questions d’insécurité dans les transports collectifs. Il écrit cet article scientifique pendant la période de l’enquête de Victimisation et Sentiment d’insécurité en Île-de-France ainsi l’enjeu de ce texte est de permettre de réaliser une amélioration de la qualité du réseau de transport francilien pour que les usagers se sentent en sécurité. Pourtant les résultats de l’enquête montrent que le sentiment d’insécurité ne diminue pas dans les transports en commun, c’est ainsi que Julien Noble va nous expliquer les facteurs de ce sentiment d’insécurité. En abordant le sentiment d’insécurité dans le transport le texte s’inscrit dans le champ scientifique de la déviance et aborde donc la question des facteurs qui cause le sentiment de l’insécurité, le comportement des individus, les infrastructures, les heures de pointe.

L’auteur construit sa démonstration à partir des études déjà faites sur le sujet et les regroupent pour comprendre le sujet et l’approfondir. L’article aborde en premier plan les contraintes sociales dans les transports en commun puis en deuxième plan les contraintes de fonctionnement des transports en commun et pour finir le confinement dans les espaces de transport

Pour Julien Noble plusieurs facteurs font que les individus se sentent en danger dans les transports notamment les contraintes sociales dans les transports en commun. Il y a une forte concentration d’individus dans les transports dont le but n’est pas pour une solidarité mais avec le seul but de partager le même trajet en même temps, il n’y a donc pas une solidarité entre eux. Les usagers sont variés et certains ont la crainte du potentiel danger ou violence que pourrait faire un individu de classe défavorisé.

1. Les contraintes sociales dans les transports en commun

1. La diversité sociale des usagers

Nous retrouvons des individus de classes sociales très variés, certaine personne associe un potentiel de violence élevé aux classes sociales défavorisé et entraine une vigilance. Deux études ont montré que les jeunes utilisateurs craignent les groupes défavorisés, les jeunes issus de minorités ethniques et les hommes seuls alcoolisés. Un rapport rédigé par Booz Allen Hamilton (2007) révèle que les groupes de jeunes et d'alcooliques constituent la principale cause de peur des voyageurs qui attendent dans les transports publics ou dans les gares.

Farrall définit la perturbation comme quelque chose qui indique aux utilisateurs un manque de contrôle et de soins institutionnels et informels. Le premier est la détérioration des espaces publics urbains. Ce type de nuisance se manifeste par la présence de détritus, de vandalisme, de marquage, de graffitis, mais ne suscite pas de crainte. La dernière correspond à des formes de violation des relations sociales. Les auteurs évoquent spécifiquement la prostitution, la vente et la consommation de drogue, la mendicité, l'ivresse publique, les insultes et menaces, ainsi que les comportements désordonnés et anormaux.

L’auteur développe une typologie sur les comportements déviants, qui font la distinction entre les actes intentionnels et bénins (poser un sac sur le siège

...