Les travaux domestiques dans l'Islam

Ces réformes sont adressées non pas à nous (la génération actuelle) mais plutôt à la génération qui suit.

Il y a une série de questions qui se posent à ceux qui pensent que l’expertise génétique va l’encontre d’El charae (à l’encontre de l’Islam), alors pour avoir une réponse claire dans ce sens, et arriver à répondre à ces nombreuses interrogations, on fait appel au Conseil supérieur des Oulémas pour f

La question de savoir si l'expertise génétique est en contradiction avec les principes d'Islam, et qu’elle va l’encontre d’El Charae suscite de nombreuses interrogations. Pour y répondre de manière claire, on fait appel au Conseil supérieur des Oulémas, pour qu’il redouble l’effort et nous vient par des jurisprudences islamiques et nous émettre des fatwas adaptées aux contextes modernes, et surtout, adaptées aux directives royales adressé au dit Conseil, en tenant toujours une harmonisation entre les pratiques juridiques et les valeurs universelles.

La femme, en tant qu'actrice clé de la société, continue de subir des pressions et des restrictions qui entravent pleinement son épanouissement. Bien que le modèle de développement ait introduit des dispositions visant à renforcer le rôle des femmes, certaines mentalités persistent à confiner leur contribution à des rôles stéréotypés. Ces pressions sociales, souvent enracinées dans des traditions et des perceptions désuètes, empêchent une participation effective des femmes dans divers domaines. Pourtant, leur intégration équitable et leur autonomisation sont des piliers fondamentaux pour un développement inclusif et durable. Il est impératif de sensibiliser et de mettre en œuvre des mécanismes pour traduire les engagements du modèle de développement en actions concrètes qui valorisent le rôle de la femme dans toutes ses dimensions."

Dans la jurisprudence malikite, les travaux domestiques ne font pas partie des obligations de la femme. Cependant, une perception erronée persiste selon laquelle ces tâches seraient exclusivement réservées aux femmes et feraient partie de leurs devoirs non seulement en tant qu’épouses, mais aussi en tant que femmes en général. Cette vision réductrice limite injustement le rôle des femmes à cette sphère domestique, les privant ainsi d’une reconnaissance de leurs contributions dans d’autres domaines de la vie sociale, économique et culturelle.

Il est important de rappeler que l'islam valorise les rôles partagés et la coopération au sein de la famille, et qu’il n’existe pas de justification juridique stricte pour restreindre les femmes à ces tâches. Promouvoir une compréhension équilibrée et équitable des responsabilités domestiques peut aider à déconstruire ces stéréotypes et à renforcer la justice sociale, conformément aux principes fondamentaux de l’équité prônés par la Charia.

Le Conseil supérieur des Oulémas n'a pas encore déployé suffisamment d'efforts en matière d'ijtihad dans le domaine juridique. Cela est mis en évidence par l'appel émis par Sa Majesté le Roi, dans le contenu de sa lettre, où il incite à redoubler d'efforts pour proposer des solutions juridiques en harmonie avec les exigences de notre époque. Cet appel vise à établir un équilibre entre les enseignements islamiques et les réalités vécues au quotidien. Cela souligne la nécessité d'une réflexion approfondie et actualisée sur les principes juridiques islamiques, afin d'identifier des approches compatibles avec les défis contemporains, tout en préservant l'intégrité de la Charia et en répondant aux besoins de la société moderne.

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