Étude de cas sur la Bolivie
Fiche : Étude de cas sur la Bolivie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Caroline3a • 24 Octobre 2023 • Fiche • 618 Mots (3 Pages) • 149 Vues
Delaunay Pablo
TG9
Itinéraire 2p117
Étude de cas sur la Bolivie
La Bolivie est un pays d’Amérique du sud qui connait des difficultés à se développer, c’est un territoire enclavé, peu industrialisé et dépendant des pays voisins. Pour autant, la Bolivie a des atouts naturels à exploiter et pour y parvenir, elle doit se tourner vers la mer : des projets existent et sont en construction mais seront- ils à la hauteur du défi ?
L’accès à la mer est une nécessité absolue pour la Bolivie d’autant que depuis la guerre du Pacifique de 1879 à 1883, elle a cédé ses façades maritimes au Chili et au Pérou comme nous le montre la carte du document 2. Le pays est alors enclavé et c’est une entrave au développement économique. Dans le texte du document 3, l’auteur explique que la Bolivie est peu industrialisée, qu’elle dépend de l’importation des biens manufacturés, des produits pétroliers et des céréales qui coutent cher au pays. La croissance repose sur l’exportation des matières premières comme le gaz, le zinc ou le soja (cela représente 50% des recettes du pays) mais les délais d’acheminement sont longs faute d’accès à la mer.
C’est pourquoi chaque 23 mars les boliviens descendent dans la rue le jour de « la fête de la mer » (document 1) et réclament un accès souverain au Pacifique comme autrefois.
Bien entendu les projets existent : en 2009, le Chili a proposé à la Bolivie la création d’un tunnel long de 150 km comme nous l’indique le document 3, il devait partir de la Bolivie et arriver dans une île artificielle au Pérou mais c’est un échec.
De 2013 à 2018, la Bolivie négocie auprès de la Cour Internationale un accès souverain à la mer via le Chili mais c’est un refus.
Il est alors décidé en 2018 deux projets dont le plus ambitieux est déjà en construction : c’est le chemin de fer bi océanique (documents 3,4 et 5). Il sera long de 3750 km, assurera le transport des marchandises et des passagers. Sous l’impulsion de la Suisse et de l’Allemagne, le chemin de fer devra relier le Brésil au Pérou en passant par la Bolivie. Ce projet réduirait de 20 jours l’acheminement des marchandises boliviennes vers le marché asiatique. Aujourd’hui, plus de 30000 tonnes de marchandises boliviennes transitent par le port d’Ilo au Pérou (document 6) alors que les autorités boliviennes n’en prévoyaient que 10000 tonnes en 2019, il s’agit donc d’une nécessité d’avoir accès à la mer comme facteur de croissance.
Ce serait une ouverture au marché mondial qui réduirait les coûts et les délais et pourrait ainsi développer la croissance du pays.
Un autre projet est à l’étude (document 5), il s’agit d’une liaison fluviale via le fleuve Rio Paraguay qui partirait de Buenos Aires en Argentine vers le port bolivien de Puerto Busch.
Pour autant, ces projets coutent chers, il y a une incertitude sur le financement même si l’Allemagne et la Suisse sont intéressées par le chemin de fer.
Les infrastructures sont présentes au Brésil et en Bolivie mais elles doivent être réhabilitées alors qu’au Pérou, il faut tout construire y compris des ponts et des tunnels dans un relief des Andes très délicat, tout en prenant en compte l’impact environnemental du projet.
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