Est-ce que l’éducation influencent les goûts des filles et des garçons ?

Le 27 avril 2021                                                                                Ines Authier et Maria Silva

Exposé de philosophie

La plus belle histoire des femmes : construire la parité

Rôle de l’éducation :

Question : est-ce que l’éducation influencent les goûts des filles et des garçons ?

Sylviane Agacinsky répond à cette question en donnant son avis personnel. Elle pensait, d’abord que les goûts et les comportements étaient influencés depuis petits en fonction de ce qu’ils recevaient par leurs parents, comme les jouets, les livres, etc. Le fait que les filles et les reçoivent généralement des jouets dits « féminins », les poupées par exemple, et les garçons des voitures comme jouets « masculins » restreint les enfants dans leur choix et ne les permettent pas de décider s’ils préféreraient avoir des jouets « réservé » pour l’autre genre. Donc, le rôle des parents devrait être de leur expliquer qu’en fait, aucun jouet n’est exclusivement réservé à un genre et leur laisser la possibilité d’en avoir ou non. Il faut donc arrêter de présupposer une division sexuelle, c’est-à-dire de féminiser ou masculiniser les habits, les couleurs, les jouets, etc et donc laisser libre cours à l’individualité.

L’école a également un rôle à jouer :

Elle devrait donner à tous une solide formation dès la petite enfance. Cette formation devrait bien évidemment être mixte et expliquerai aux enfants que toutes les voies leur sont ouvertes quel que soit leur sexe.

L’auteur remet également en question la mixité dans l’école. Elle énumère les avantages et les inconvénients. Tout d’abord, la violence masculine peut souvent avoir lieu notamment pendant la récréation. Et les rapports affectifs entre les filles et les garçons peuvent les déconcentrer sur les cours. Cependant, la mixité est de loin préférable à la séparation pour que les deux genres apparaissent les uns aux autres moins étrangers et cela permet des rapports plus naturels. La mixité du corps enseignant est également essentielle.

Les femmes en politique :

Sylviane Agacinsky décrit la démocratie comme masculine car l’assemblée est constituée principalement par des hommes. En 2019, en Suisse, les femmes représentaient seulement 40% des candidats.  Malgré le fait que les femmes ont le droit de vote, le monopole masculin persiste en politique. Avant, les femmes n’avaient pas le droit de voter car c’était considéré comme incompatible avec l’autorité maritale : l’homme devait prendre les décisions et la femme s’occupait des enfants. Ce qui explique pourquoi, à un moment, les hommes proposaient d’autoriser le droit de vote uniquement aux femmes célibataires ou veuves. Dorénavant, le monde n’est plus limité qu’aux hommes, donc il faut repenser le pouvoir politique avec les femmes, mais à condition qu’ elles ne forment pas un groupe à part entière, mais qu’avec les hommes, on forme un ensemble d’êtres humains pour constituer un peuple.

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