Trame orale dpp
Rapport de stage : Trame orale dpp. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sandrine Hersin • 18 Juin 2016 • Rapport de stage • 1 519 Mots (7 Pages) • 4 375 Vues
TRAME ORAL DPP
Présentation : parler de moi
Bonjour je me présente melle HERSIN Sandrine, je vais vous présenter mon parcours professionnel qui est assez atypique.
Après avoir exercé pendant 5 ans dans l’éducation nationale en tant qu’aide-éducatrice je me suis dirigée vers le secteur du transport pendant plusieurs années comme étant porteur d’emplois. je recherchais un travail de relation d’aide, d’écoute, de collaboration, de contact humain. J’ai ainsi eu une première approche dans le champ du handicap à titre de bénévole dans une association a titre de bénévole venant en aide auprès de personnes atteintes de la maladie d’alzheimer cette expérience fut très enrichissante et en Septembre 2012 j’ai passé et obtenu mes sélections pour l’entrée en formation de monitrice éducatrice au sein du centre de formation AFERTES. L'envie d'aller plus loin dans mon cursurs professionnel m'amène à réaliser la passerelle éducatrice spécialisée car je voulais acquérir des savoirs faire et des qualités qui me permettent de pousser mes capacités d'analyse, de réflexion commencé en formation monitrice éducatrice. Mais aussi développer mes compétences en termes d'écrits, de conception de projet.
Mon stage
J’ai donc choisi d’effectuer mon stage de première année dans un foyer d’accueil médicalisé qui accueil des personnes adultes mixtes atteintes de surdicécité. Ayant déjà eu l’occasion d’y travailler lors d’un autre stage en tant que monitrice éducatrice, j’ai souhaité y revenir, car d’une part, ce secteur m’intéresse beaucoup et d’autre part, je désirais approfondir mes connaissances et compétences en terme d’approche et d’actions éducatives.
Les objectifs du projet éducatif de l’établissement sont axés sur une communication adaptée et la recherche de l’autonomie des personnes accueillies.
Pour ma part, en binôme avec une éducatrice spécialisée référente j’ai participé à la conception, l'organisation et l'évaluation des activités de l'unité mais aussi accompagner la réalisation. J'ai également suivi les usagers dans la mise en œuvre et l'évolution de leur projets personnalisés en lien avec l'équipe pluridisciplinaire, soutenu l'équipes, assurer la cohérence dans les actes de la vie quotidiennes.
Et lors de mon accompagnement éducatif au sein de l'unité, j’ai pu être confronté a des situations notamment de rejet, de comportements dérangeants, voir de frustrations de la part de certains résident.
Notamment la situation de Sylvestre qui a tendance à se frapper fortement la tête, à crier et à se mordre le poing lorsqu'il se trouve en salle de vie pendant les temps de loisirs. Cette attitude m'interroge : pourquoi ce comportement soudain ? Il me semblait important d’essayer de comprendre ce qu’il ressent. Je ne pouvais rester impuissante face à cette situation. Ces temps de "loisirs" répondent t-ils aux désirs, aux besoins et aux rythmes de Sylvestre ? Peut-être se sent- il dévalorisé, inutile du fait qu'on ne lui attribue pas de rôle, d'actions à réaliser ?
En revanche son comportement est différend lorsque je lui propose d'aller nourir les animaux de la fermette car je sais qu'il a un attrait pour les animaux mais aussi les capacités et les acquis pour cela. En effet, je choisis de détourner son attention et de modifier son comportement, a priori agressif, en le focalisant sur une autre activité. Aussi, j'ai pu me rendre compte dans une deuxième situation où Sylvestre était énervé que son attitude change également lorsque je lui propose de faire la vaisselle
En voyant son attitude changer, je suppose avoir détourné son mal être et pense que son inoccupation alimente et relance davantage ces sentiments négatifs qui l'envahissent au quotidien. De plus, lors de mon intervention j'ai essayé de le valoriser et de lui faire passer le message qu'il est "capable de" et ce malgré son handicap. Constatant son attitude positive, je lui propose de porter le sac de graines pour nourrir les chèvres. Sylvestre me prend le sac de la main en souriant.
Ces deux situations ne me laissèrent pas indemne. Car pour moi, ma représentation première du métier d’éducateur-spécialisé c’est le sens de l’engagement et ce qui est important pour moi en termes d’éthique c’est le résident c’est-à-dire prendre en compte dans mon champs d’actions des dimensions plus large que la simple relation éducative. En effet, selon moi il est important de considérer la personne dans sa globalité notamment ses droits, lui donner les moyens d’être acteurs de son développement et lui permettre de s’épanouir à travers divers moyens d’actions (liens sociaux, valorisation) dans son milieu de vie.
C’est ainsi que j’ai pu repérer que ces temps de loisirs n’étaient pas toujours adapté aux besoins des résidents entrainant des violences, une non adhésion chez certains ne répondant pas toujours au projet personnalisé et au projet d’établissement.
Face a ces situations de rejet en tant que futur professionnel il m’a fallu me poser la question notamment : "Comment aider les personnes atteintes de surdicécité à développer leur estime de soi afin de favoriser une meilleure intégration institutionnelle et sociale"?
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