Nana, Émile Zola

Nana est le neuvième épisode des Rougon- Macquart et raconte l’histoire d’Anna Coupeau, dit Nana, fille de Gervaise Lantier et de Coupeau.

Nana est une courtisane dont le Tout-Paris applaudit les débuts comme actrice au théâtre des Variétés. Beaucoup considèrent que Nana n’a que peu de talent mais ils sont émoustillés par son rôle de Venus déshabillée. Nana les a séduits tant par sa beauté que par son audace.

Le début du roman montre cette courtisane manquant d’argent pour élever son fils Louiset qu’elle a eu à l’âge de seize ans. Elle vit au-dessus de ses moyens et a du mal à payer ses dettes. Elle habite pourtant un bel appartement où l’un de ses amants l’a installée.

Le succès de sa pièce vaut à Nana de nombreux hommages, dont ceux d’un prince. Le banquier Steiner lui offre une maison à la campagne. Nana séduit et affole le comte Muffat.

Nana part se reposer dans sa somptueuse maison à la campagne, où elle a comme voisine la Comtesse Muffat.

Steiner et Muffat fou amoureux d’elle l’y rejoignent. Elle refuse pourtant de se donner au Comte. Nana est désormais célèbre et on l’appelle « La Mouche d’Or ».

De retour à Paris, Nana reçoit régulièrement les visites de Steiner et de Muffat. Pour échapper à ses créanciers, elle décide de tout abandonner et part vivre avec l’élu de son cœur, Fontan. Mais ce dernier est avare, égoïste et brutal. Au bout de quelques mois il la bat et lui coupe les vivres.

Fontan la jette dehors. Suite à ça Nana réussie à récupérer le comte Muffat qui l’avait trompé avec une actrice de son ancien théâtre. Le comte Muffat dépense toute sa fortune à une seule condition sa fidélité.

Nana adopte alors une vie de luxe et trompe aussitôt Muffat avec Georges et son frère Philippe. Elle s’ennuie et fait donc de Satin son amante, une ancienne connaissance prostituée. Apprenant la liaison de son frère Philippe avec Nana, Georges se suicide chez elle. Nana devient de plus en plus cruelle avec Muffat.

Nana finit par tout vendre et disparaît pour voyager.

Plusieurs mois après, elle revient à Paris voir son fils atteint de la variole, elle contracte elle aussi la maladie qui la défigure puis elle décède en Juillet 1870.

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