Mouvements littéraires de la poésie
Cours : Mouvements littéraires de la poésie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sawaluna • 6 Mai 2021 • Cours • 738 Mots (3 Pages) • 1 194 Vues
Mouvements littéraires de la poésie (XVII au XXI):
Romantisme : 1820-1850
Le romantisme se caractérise par la mise en valeur du rêve et de l'imagination, un intérêt pour la nature, les paysages et la représentation de l'humain. C’est l'expression des états d'âme, des sentiments, de la sensibilité et de la mélancolie: Insatisfait, souffrant du Mal du siècle, ce sentiment d’échec, d’ennui et de désenchantement après la révolution, les artistes romantiques recherchent l’ailleurs. Ils se tournent aussi vers la nature, les voyages. Les romantiques veulent libérer l’écriture des règles traditionnelles qui étouffent l’imagination et la sensibilité.
Mémoires d’Outre-Tombe de Châteaubriand,
Les Méditations de Lamartine,
La préface de Cromwell de Victor Hugo
Henri III et sa cour d’Alexandre Dumas
Alfred de Vigny
Gerard de Nerval
Alfred de Musset
Parnasse : milieu XIX
Il tente de se détacher des codes de la littérature romantique de l’époque. Les poètes refusent tout engagement dans leurs écrits. Les poèmes sont plutôt impersonnels et le but est avant tout de créer un beau texte : « l’art pour l’art ». Chaque poète recherche un équilibre parfait des mots et des sonorités pour atteindre une beauté indiscutable. Les poètes se comparent à des sculptures. Les sujets sont ainsi universels et parlent à tout le monde. On ne doit pas retrouver de trace de l’auteur dans le texte. Ils reprennent les formes classiques comme la ballade ou le rondeau, le sonnet ou l’alexandrin. Dans la préface de Mademoiselle Maupin de Théophile Gautier: "il n'y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien; tout ce qui est utile est laid, car c'est l'expression de quelques besoins, et ceux de l'homme sont ignobles et dégoûtants, comme ça pauvre et infirme nature.”[pic 1]
Louis Ménard,
Villiers de l’Isle-Adam.
José-Maria de Heredia,
François Coppée,
Léon Dierx,
Symbolisme : fin XIX:
Il est en opposition au naturalisme et poésie parnassienne. L’idée est de dépasser la description réaliste et de mettre en avant une conception spirituelle car on ne peut pas décrire directement le monde. Les poètes privilégient alors les vers libres et inventent les vers impairs. Ils utilisent les analogies (entre les divers éléments de la nature et les cinq sens), les symboles et les images. Il passe donc par la suggestion afin d'établir des liens et des correspondances (synesthésie : alliance de plusieurs perceptions sensorielles). Ils jouent également avec la musicalité des mots. Les thèmes récurrents sont le rêve le flou la mythologie et le mystère. Le Poète est un « alchimiste du verbe » selon Rimbaud. Verlaine, Rimbaud et Mallarmé, Baudelaire
Dadaïsme : début XX (1916-1923)
Le dadaïsme regroupe des artistes anticonformistes qui souhaitent d’affranchir des règles établies et faire un pied de nez à l’horreur de la guerre. Le dadaïsme reste avant tout un culte de la liberté sous toutes ses formes. C'est le mouvement précurseur du surréalisme. Tristan Tzara
Surréalisme : 1920-1940
Le surréalisme consiste à rejeter toute logique et à se fonder sur le rêve ainsi que l'absurde. Les auteurs rejettent la guerre et prennent position contre le totalitarisme et le nazisme. Les surréalistes veulent libérer la création artistique en refusant le contrôle de la raison : l'inconscient et le hasard joue ainsi un grand rôle dans l'expression artistique (écriture automatique : association sans retenue d’idées, d’images et de métaphores, cadavre exquis : jeu de papier qui compose une phrase). Chaque poète est libre d'inventer ses propres formes et jeux d'expression poétique. Les thèmes récurrents sont l'inconscient, l'amour virgule le désir, la femme, l'imagination et le rêve. André Breton (chef de File), Paul Eluard, Louis Aragon, Robert Desnos, Philippe Soupault
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