Lecture linéaire chapitre 6 Le Rouge et le Noir, Stendhal

Lecture linéaire chapitre 6 Le Rouge et le Noir, Stendhal

(L. 1) l’auteur décrit de façon méliorative Mme de Rénal : « la vivacité et la grâce qui lui était naturelle ». C’est une femme qui hors de la société et des « hommes » redevient elle-même « quand elle était loin du regard des hommes »

Un jeu de regard se met en place entre les deux personnages, on le voit avec la présence du champ lexical de la vue : « regards » (l. 1), « aperçut » (l. 2), « yeux » (l. 5), « voyait » (l. 9), « regard » (l. 12), « regarder » (L. 16).

Mme. De Rénal est en position de supériorité car elle voit Julien sans que lui ne puisse la voir. De plus, Mme De Rénal est une femme sensible « Elle eut pitié » (L. 7), ou encore « amer chagrin ». (L. 8).

A la ligne 6 et 7, nous apprenons que c’est la femme de « M. le maire ».

La description du jeune homme s’oppose à celle de Mme de Rénal : c’est un « jeune paysan », tandis que Mme de Rénal est « noble ». Il est timide et n’est pas sûr de lui « n’osait pas lever la main jusqu’à la sonnette » (L. 7)

Cette idée est renforcée par le fait que son corps n’est pas du tout imposant : il ressemble à une femme et un enfant « une jeune fille déguisée » (L. 6), « mon enfant » (L. 11), ou encore à la (L.5) : « yeux si doux ».

Julien est soudainement troublé : « frappé du regard » (L.12), « oublia » (l. 12 et 13), « étonné » (L. 24).

Julien tente de faire oublier au plus vite son caractère enfantin : « Que voulez-vous ici mon enfant ? » en cachant ses larmes « ses larmes qu’il essuyait de son mieux » (L.15)

A la ligne 13, le champ lexical de la beauté change le caractère maternel de Mme de Rénal par rapport à Julien « aussi bien vêtu » (l. 17), « teint si éblouissant » (l. 17).

Cela nous montrerais-t-il une fascination mutuelle entre eux ?

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