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Lecture analytique:« Les Fleurs Du Mal »

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Par   •  7 Mars 2016  •  Rapport de stage  •  3 848 Mots (16 Pages)  •  931 Vues

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          Lecture analytique:« Les Fleurs Du Mal »

I) 1er poème choisi:« Musique »

« La musique » est un poème extrait de la première partie “Spleen et Idéal“ des Fleurs du Mal de Baudelaire,  “Spleen“ signifiant l'ennui et “Idéal“ étant ce que veut atteindre le poète. Cette première partie contient plus de Spleen (mélancolie) que d'Idéal.
On remarque que les premier et dernier vers sont des exclamatives, le premier vers montre l'enthousiasme du poète donc l'Idéal et le dernier montre son désespoir donc le Spleen. On observe également une opposition entre les deux tercets (1er tercet : deux alexandrins et un pentasyllabe, 2ème tercet : deux pentasyllabes et un alexandrin)

comme s'il s'agissait d'une inversion ou d'un reflet dans un miroir.

J'ai remarqué des  champs lexicaux au nombre de quatre; tout d'abord le champ lexical de la musique :
la musique, la poitrine en avant et les poumons gonflés, vibrer, dos (qui est peut-être le 'do'note de musique) bercent.
Ensuite le champ lexical de
 la mer, champ lexical le plus présent dans ce sonnet, plus présent que celui de la musique :

mer, étoile (qui fait référence aux étoiles qui guidaient les navigateurs autrefois), plafond de brume, vaste éther (espace lumineux), voile, toile, flots amoncelés, vaisseau, bon vent, la tempête et ses convulsions, gouffre, calme plat.

Puis le champ lexical de la souffrance lié au Spleen :
passion, souffre, convulsion, désespoir.

Et enfin le champ lexical du manque et de la maternité, Charles Baudelaire semble avoir besoin de sa mère autant que de la mer :

me prend comme une mer (= comme une mère), me bercent

Il y a une progression de l'Idéal vers le Spleen évoqué par le calme plat et c'est là une antithèse, il voit son ennui dans le grand miroir qu'est le calme plat. « La musique » reflète plus le Spleen que l'Idéal.
On en arrive donc à la musique qui est l'inspiration du poète, quand c'est le calme plat, le poète n'est plus inspiré d'où le désespoir.
 Phrase étrange à modifier pour éclairer son sens.
Les pronoms personnels et possessifs "me, ma, je, j', moi, mon, " montrent que c'est la musique du poète, sa musique du Spleen et de l'Idéal; la musique est la force de son désespoir et de son inspiration.
Les repères temporels « souvent » et « d'autre fois » , expriment une contradiction dans le poème: on pourrait dire que le Spleen domine plus souvent que l'Idéal.
On voit la montée de la musique, de son inspiration jusqu'à ce que la mer devienne le miroir de son désespoir.

Le premier quatrain pourrait correspondre à la montée de l'inspiration, le second à l'état d'esprit du poète et finalement au voyage lui-même. Le poète donne l'impression de naviguer.
Le premier tercet ainsi que le début du second pourraient correspondre aux sentiments et aux sensations. La fin du second tercet correspondrait à la fin de l'inspiration et à la montée du Spleen.

Le poète utilise fréquemment la première personne ( voir pronoms et repères temporels).
On a l'impression que l'alternance de vers courts et longs ressemble au mouvement du ressac, l'art devient un refuge, une thérapie.
 Pas de lien logique entre ce qui précède et cette "thérapie", reformulez.
Le titre et le premier mot du poème sont identiques, l'adverbe « souvent » inversement placé permet le rapprochement entre la musique et l'inspiration du poète.
Phrase à reformuler, peu claire en l'état...

Dans le Vers 1 :
« comme »
 → comparaison → refuge, tendresse, bien être
Théorème posé dés le début
dans le Vers 2 :
« vers »
 → il a un but
« pâle étoile »
 → allitération en “L“, il y a peu de lumière
Dans le Vers 3 :
Correspond aux "saisons" de son âme : « plafond de brume »
 → Automne, Spleen
« dans un vaste éther »
 → été,  Idéal
Dans le Vers 4 :
Il appareille, le travail poétique est mis en évidence. Le vers se finit par “;“ cela signifie qu'une deuxième période va commencer.


Dans le Vers 5 :
Posture du marin, qui pourrait être celle du chanteur et du poète, c'est une belle image qui montre son désir d'être inspiré.


Dans le Vers 6 :
Deuxième comparaison. Ressemble aux voiliers.


Dans le Vers 7 :
Allitération en “L“ qui va donner l'élan. L'ascension a l'air facile, le poète est dans son élément, plus c'est difficile, mieux c'est. On a une personnification de « flots », c'est comme si la nature et le poète ne faisaient plus qu'un. L'assonance en “O“ (« dos.....flots ») montre le va et vient des vagues.


Dans le Vers 8 :
C'est la nuit du Spleen, elle cache tout au poète, même l'inconnu et c'est justement cet inconnu qui l'attire, il aimerait pourvoir aller au-delà de l'inconnu mais la nuit du Spleen l'en empêche, il a donc du mal à y accéder.

Dans les deux tercets suivant, on retrouve des thèmes baudelairiens («passion, souffre, gouffre »), des mots qui semblent négatifs, mais que le poète semble apprécier.


Dans le Vers 9 :
Comme un instrument à corde utilisant toutes les cordes.
 Formulation maladroite, modifier.


Dans le Vers 10 :
On a un terme marin suivi d'un terme humain donc une personnification, c'est comme si le vaisseau était en fait le poète.

Dans le Vers 9-10 :
Allitération en “S“, il faut souffrir pour être inspiré.

Dans le Vers 11-12 :
« l'immense gouffre » donne une sensation de vertige, tout semble apocalyptique. « Me bercent » rappelle « comme une mer », le poète aime ce gouffre, il en a besoin, il souhaite peut être la mort.

Dans le Vers 13-14 :

Il n'y a pas de verbes, c'est le Spleen, entrecoupé de virgules et terminé par un point d'exclamation. Le poète préfère les vagues au « calme plat », lorsque c'est le « calme plat », il n'a plus d'inspiration. Le « calme plat » ressemble à un « grand miroir », c'est comme s'il ne voyait plus que lui dans ce « grand miroir » qu'est l'eau.

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