Le renouveau du XIX siècle

Le renouveau du XIXe siècle :

Le renouveau du XIXe siècle est une époque de la littérature où les genres se diversifient et développent des caractéristiques bien spécifiques à chacun d’eux. On y retrouve le romantisme et le réalisme.

1) Le romantisme :

Le romantisme est un genre littéraire qui influence de façon décisive la rêverie héroïque. Le héros de base, que Napoléon incarnait à merveille, est remplacé par un héros intellectuel, sans arme et qui met en avant ses sentiments. On a des auteurs tels que : Victor Hugo, Chateaubriand, Vigny, Baudelaire, etc.

Victor Hugo a écrit des textes naturellement épiques en y imposant un univers bien tranché (bien/mal). On y retrouve le héros romantique, lumineux, faisant face à un univers sombre et mauvais.

Les caractéristiques du héros romantique :

Tout homme supérieur apparaît comme un héros aux yeux des romantiques et présente des caractéristiques héroïques.

Ce héros est : solitaire, incompris de la société (qu’ils méprisent d’ailleurs pour les Dandys), mélancolique, il possède le rayonnement héroïque, etc.

Les dandys : les dandys apparaissent lorsque la démocratie n’est pas encore très développée. Ces sont des hommes appartenant à une nouvelle aristocratie. Ce sont des hommes riches avec un physique souvent avantageux et qui dégagent un air froid. (ex: récit avec les voyageurs dans l’Amérique du Nord ou bien « Le dandy » de Baudelaire).

Vers 1835-1840, les auteurs retournent aux œuvres antiques et mettent en scène des épopées avec des héros solaires et léonins (fait référence aux lions). D’où le retour aux héros antiques tel que Héraklès qui présente bien tout les caractéristiques du héros solaire.

2) Le réalisme :

En réponse au romantisme un nouveau genre littéraire fait son apparition, le réalisme. Les auteurs de ce mouvement reviennent au héros « basique ». On en connait plusieurs tels que : Balzac, Rimbaud, Zola, etc.

Le héros réaliste :

Le héros réaliste n’a pas les traits léonins d’un héros romantique. C’est un homme normal dont on connait tout. On le place dans un univers réel afin de donner une impression de vrai encore plus importante. L’histoire est quelque chose de plausible et qui n’a rien d’exceptionnel contrairement au héros romantique qui vit des aventures hors du commun.

Zola lui garde le plan du héros basique dont on connait tout : l’hérédité, le parcours de vie, etc. Pour le mettre dans un contexte épique mais pourtant réel. Il a simplement personnifié un objet commun (ex : un alambic dans « l’assommoir ») pour lui donner un aspect d’anti-héros. Et notre héros « commun » va simplement y faire face.

Balzac lui invente un héros à part, il est dans un univers réaliste mais, il a des particularités bien à lui : force exceptionnelle, trempe hors du commun.

Pour résumer, le héros réaliste est un homme simple qui doit faire face à un quotidien possédant ses difficultés. Le quotidien devient un univers dangereux où l’on risque sa vie à chaque instant.

Les genres qui découlent des précédents :

Le roman populaire : issu des œuvres de Balzac, il met en scène un surhomme invincible et solitaire.

Le roman policier : le décor épique étant des grandes villes où tout peut arriver.

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