L'affaire Dreyfus

la France était séparé en deux. Il y avait les dreyfusards et les antidreyfusards qui sont antisémites, ce sont des personnes qui ont une hostilité vis-à-vis des Juifs. Les antidreyfusards voient en lui qu’un espion par ses origines juives.

Dans un premier temps, sur la caricature de Thomas Leal Da Camara, l’on peut voir Dreyfus assis sur de l’argent. Selon les antisémites, il aurait trahi la France pour de l’argent afin de sauver sa famille de la famine. Il est représenté comme le coupable idéal, le papier qu’il tient dans les mains nous rappelle toutes les accusations retenues contre lui. De plus, il porte l’aigle, le symbole de l’Allemagne, sur son casque. l’écriteau disant “À Alfred Dreyfus = l’Allemagne reconnaissante” renforce cette idée de trahison.

L’antisémitisme est très important durant cette affaire et très puissant à cette époque. De nombreux ouvrages ont été publiés laissant les antidreyfusards s’exprimer. Dans ceux-ci, les Juifs était considéré comme apatride (qui n’appartient à aucune nation, aucun Etat), ce sont donc tous, potentiellement des traîtres. Tout cela a été lancé par Drumont qui est considéré comme le fondateur de l'antisémitisme moderne. La base le l’antisémitisme est la peur du complot.

Pour eux, soit Dreyfus est coupable soit une révision du jugement n’est pas nécessaire. L’Eglise catholique se range du côté des antidreyfusards, pour permettre un retour à l’ancien régime.

Des manifestations sont déclenchées par les antisémites contre Dreyfus dans toute la France, à partir de 1898. Dreyfus n’était pas le seul visé, les commerces et les synagogues étaient incendiés. Les populations juives étaient agressées. les antisémites voulaient même voté pour l'exclusion des Juifs de France.

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