L'HISTORIEN ET LES MEMOIRES DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE EN FRANCE

L’historien et les mémoires de la seconde guerre mondiale en France

I-Mémoire officielle substantialiste masque la réalité (1945-1970)

A-Mémoire gaulliste

« mythe résistantialiste » de De Gaulle : minorité de français concerné par la collaboration car les français ont résistés aux Allemands .

-1964 : transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon.

Le cinéma glorifie la France résistante : La bataille du Rail de Louis Clément.

B- Mémoire communiste

Communistes : grands résistants pendant la seconde guerre mondiale mais ne sont entrés en guerre qu’en 1941 suite l’attaque de l’URSS par Hitler (qui avait pourtant signé un traité avec Staline).

Fin de la guerre : le PCF se veut martyr (mythe des 75000 fusillés)

Suite au transfert des cendres de Jean Moulin le PCF célèbre le communiste qu’il était tandis que De Gaulle célèbre son bras droit.

C-La mémoire oubliée et à oublier

La mémoire gaulliste occulte volontairement les « pages noires » de l’histoire de la collaboration et de la responsabilité du régime de Vichy.

Rejet des souvenirs des principales victimes (déportés juifs, prisonniers …)

L’opinion publique ne peut et ne veut pas comprendre le génocide juif.

Nuit et brouillard d’Alain Renais montre l’univers concentrationnaire.

Lois d’Amnistie en 1951 et en 1953 qui gracient « 14 alsaciens malgrès nous » en permettant leur libération concernant le massacre d’Oradour-sur-Glane.

La mémoire officielle vise la réconciliation nationale face aux années noires.

II- La mémoire revisitée plus conforme à la réalité (1970-1980)

A-Un contexte favorable

Plusieurs éléments mettent fin à la mémoire officielle d’une France unanimement résistante.

Général De Gaulle démissionne en 1969 et meurt en 1970.

Contexte de Mai 1968 : révolte , le départ de De Gaulle favorise la libération de la parole.

Déclin du parti communiste aux éléctions : passe de 20 % à 5 %

Avec le temps, la mémoire de la guerre devient conflictuelle et passionelle.

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