FICHE MEMO TRANSPORT FLUVIAL
Cours : FICHE MEMO TRANSPORT FLUVIAL. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nicolamo • 4 Avril 2021 • Cours • 1 885 Mots (8 Pages) • 579 Vues
FICHE MEMO FLUVIAL
Le Transport Fluvial :
Les avantages :
1. Le cout est très faible par rapport à tous les autres modes de transport continentaux.
2. Insensibilité aux aléas climatiques, aux encombrements (fluidité de circulation – les voies sont ouvertes le week-end et les nuits par radar).
3. La possibilité de transport de masses indivisibles très importantes (céréales, bois, matériaux de construction, pétrole, automobilistes, conteneurs etc…
4. Une consommation d’énergie nettement inférieure à la consommation routière.
5. Gaz à effet de serre : 2.6 fois moins important que le transport routier.
6. Peu de bruits et peu d’accidents.
Des avantages pour une gestion en juste à temps :
1. Les délais de livraison sont respectés ainsi l’entreprise peut se permettre une gestion en juste à temps = moins de rupture de stock.
2. Le transport fluvial est aussi un mode de stockage. L’entreprise qui commande utilisera le bateau comme lieu de stockage est ainsi elle payera moins de frais de stockage.
3. Le fluvial est le moyen de transport le plus sur aujourd’hui.
Les inconvénients :
1. La jonction entre les bassins fluviaux est vétuste (=n’est plus en bonne état).
2. La vétusté du réseau et l’entretien ont du mal à suivre.
3. Le nombres d’écluses bien qu’elles tendent à diminuer sur les grands itinéraires.
4. La lenteur, mais la situation évolue avec l’apparition des bateaux modernes, voyageant de jour comme de nuit environ 40 km/h.
5. Les couts du pré – acheminement et du post – acheminement.
6. Les ruptures de charges.
7. Obsolescence (=perdre une partie de sa valeur d’usage) du cadre législatif et réglementaire
Les infrastructures du transport fluvial :
I. Le réseau :
Les voies d’eau : Il existe trois types de voies d’eau navigables :
- Voies à courant libre : La partie navigable des fleuves, cours d’eau et lacs. (= voies d’eau naturelles)
- Voies canalisées : La canalisation consiste à diviser le fleuve en une série de biefs séparés par des barrages. On passe d’un bief à l’autre par une écluse accolée à l’une des extrémités du barrage.
Exemple : Aisne, Escaut, Marne, Mayenne, Meuse, Moselle, Oise, Rhin supérieur, Rhône, Sambre, Saône et Yonne.
- Canaux : Les voies d’eau artificielles qu’on appelle les canaux sont des fossés creusés dont le profil en travers à la forme d’un triangle isocèle et qui comporte des biefs de différents niveaux.
II. Les aménagements : Ils ont pour objet de renforcer les berges (= bords levé d’un cours d’eau) et de rattraper les dénivellations de la voie d’eau :
- L’écluse : L’écluse est sas compris entre deux portes qui permet de passer d’un niveau à l’autre suivant le principe des vases communicants. La chute rachetée par une écluse de nos anciens canaux est en général de deux mètres ce qui, dans certains sites, a obligé à disposer les écluses en échelle.
Exemple : Sur le canal de la Marne au Rhin entre Strasbourg et Saverne, il y a 21 écluses sur 44 km.
- L’ascenseur à bateau : C’est un bac suspendu par des câbles qui élève verticalement le bateau. Le seul existant en France, celui de Fontinettes dans le Pas-de-Calais ; construit en 1877, n’est plus en service.
- La pente d’eau : Dans un canal en béton en pente douce (5%) une masse d’eau sur laquelle flotte le bateau est poussée par un bouclier mobile mu par une ou deux automotrices diesel-électrique sur pneu circulant sur des chemins de roulement situés de part et d’autre du canal.
- Le plan incliné : Sur ce plan qui peut être longitudinal ou transversal est hissé un bac monté sur roues dans lequel flotte le bateau.
III. Les voies navigables :
Le réseau fluvial Français :
- La longueur totale du réseau des voies navigables en France est de 8500 km dont 4260 km réserve au transport de marchandises.
- Le réseau se concentre au nord d’une ligne : Nantes-Strasbourg
- Il se décompose et se caractérise par :
Des axes à grand gabarit pour un PEL (port en lourd) de plus de 650 tonnes.
Des axes à petit et moyen gabarit
A. LES GABARIT :
1. Axes à petit et moyens gabarit :
o Ils sont constitués par un réseau ancien de canaux. Pour la plupart, ils ont un gabarit dit « FREYCINET » et ne peuvent acceuillir de bateaux de plus de 350 tonnes. Ces canaux constituent, en kilométrage, l’essentiel du réseau français de 7500 km.
2. Axes à grand gabarit :
o Ils correspondent aux fleuves, rivières.
o Ces liaisons à grand gabarit sont très réduites en France – 1600 km et est équipé d’écluses au gabarit européen.
o Il peut accueillir des bateaux de 4 mètres de large et de + 38 mètres 50 de long.
B. LES BASSINS FLUVIAUX :
Les voies navigables sont constituées en France par 4 grands fluviaux (le 4 ème n’était en fait qu’un ensemble de canaux) :
1. La Seine navigable sur 520 km parsemée de 25 écluses.
La Seine est aménagée pour grand gabarit jusqu’à Bray sur Seine, l’Oise est aménagée jusqu’à Compiègne.
Ces deux voies supportent 40 % du trafic.
2. Le
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