De l’éducation des enfants, Montaigne, Essai I, 26
Fiche : De l’éducation des enfants, Montaigne, Essai I, 26. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar maxadamus4 • 26 Décembre 2017 • Fiche • 316 Mots (2 Pages) • 1 912 Vues
- De l’éducation des enfants, Montaigne, Essai I, 26.
INTRODUCTION
Le XVI est marqué par la Renaissance, période marquée par de grands changements idéologiques (politiques, sociaux, intellectuels). L’Humanisme, mouvement emblématique de ce siècle, remet l’Homme au milieu de la réflexion.
Protagoras (- 485-410 avant JC) :« L'Homme est la mesure de toute chose.»
C’est un retour aux textes antiques comme modèle de vie, d’écriture et de pensée.
Montaigne, auteur humaniste et écrivain des Essais (mars 1580 (SM); 1582 (SM); 1587 (JR); 1588 (AL)) est la parfaite incarnation de ce changement. Son œuvre est un ensemble de réflexions personnelles et il s’y place comme sujet principal.
Le texte étudié provient de la première édition des Essais, Montaigne y dresse le portrait modèle d’un enseignant humaniste, tout en critiquant une manière d’enseigner qu’il juge dépassée.
Il serait intéressant de voir en quoi ce texte témoigne d’un programme d’éducation humaniste.
PLAN
I) La critique de l’enseignement.
II) Un enseignement basé sur la réflexion et le dialogue.
III) L’Ecole humaniste.
I) La critique de l’enseignement
L’éducation qui est condamnée par Montaigne est celle qui ne vise qu’a l’accumulation de connaissance, du par cœur, « la science » (L.3) (synonyme de savoir au XVIème)
« Ne cesse de criailler à nos oreilles » (L.5).
- criailler = suffixe péjoratif
- nos = adjectif possessif (Montaigne installe une proximité avec le lecteur en l’incluant)
- « on ne cesse » indique un processus long, qui s’étale.
La métaphore du gavage, « un etonnoir » (L.5) qui servirait à l’ingurgitation de la connaissance, l’élève ne comprend pas « son sens et sa substance » (L.28).
Une métaphore de la conduite. Le maitre doit savoir accompagner son élève, Montaigne propose une nouvelle manière « mettre sur la piste » (L.8), « lui ouvrir le chemin » (L.10)
Montaigne cite Socrate (argument d’autorité et retour aux auteurs antiques = démarche humaniste) qui insiste sur la nécessité de laisser l’élève découvrir, « goûter » (L.8) .
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