Contrôle d’Histoire : étude de deux documents en histoire
Compte rendu : Contrôle d’Histoire : étude de deux documents en histoire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar guazg • 19 Juin 2020 • Compte rendu • 661 Mots (3 Pages) • 444 Vues
Contrôle d’Histoire : étude de deux documents en histoire
Les deux documents mis à notre disposition traitent tous les deux du même sujet mais sont de natures différentes. Le premier document est une peinture de la collection particulière, New York décrivant la scène du procès de l’héliocentrisme en présence du tribunal des sept cardinaux de l’inquisition, et de Galilée ; tandis que le second document est un plaidoyer de Maximilien de Robespierre à l’intention de Sieur de Vissery de Bois-Valé écris en 1783. Il parle de la diffusion des sciences au XVIII ème siècle. C’est en effet aux XVII ème et XVIII ème siècles que l’on constate un véritable essor de l’esprit scientifique. L’une des très grandes avancées ayant eu lieu est la validation de l’héliocentrisme par Galilée ; le Soleil est au centre du système solaire et la Terre tourne autour du Soleil. Il remet donc en cause le géocentrisme : la Terre au centre de l’Univers et ébranle la société de son temps. C’est d’ailleurs ce qui lui coûte le procès illustré dans le document 1, en 1633. En terme d’avancées scientifiques nous retrouvons entre autres, la découverte de la circulation sanguine par William Harvey en 1628, la création des lois de la gravitation universelle par Isaac Newton à la fin du siècle, la découverte d’une comète par Edmond Halley en 1682, la classification du vivant illustré par Buffon entre 1749 et 1789. Cette diffusion de savoir, cette révolution scientique des Lumières prend place dans de nouveaux lieux du savoir tels que les laboratoires, académies, et observatoires, elle s’enracinne dans les capitales européennes, comme dans les grandes villes de province. De plus, la diffusion des sciences se fait aussi par les publications scientifiques dont le nombre augmente sensiblement et dont la qualité s’améliore toujours plus, comme l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert ; où encore grâce aux salons et cabinets de curiosités souvent tenus par des femmes, où l’on discute des dernières découvertes scientifiques. Ce nouvel esprit scientifique est fondé sur l’expérimentation et la remise en cause des vérités jusqu’alors établies. En effet, d’après le document 2, « toutes les nations de l’Europe appellent les sciences de toutes parts ; tous les souverains se disputent la gloire de les encourager. » Désormais, un bon scientifique peut être représenté comme un trésor que les différentes nations se disputent, tous veulent que leur pays soit le théâtre d’une grande découverte scientifique. L’heure n’est plus à la religion, mais à la science. Comme l’indique leur nom, « Les Lumières », ces scientifiques d’exception, ont tous un domaine de prédilection bien à eux, et apportent à tous, une nouvelle manière de penser : « contre l’ignorance et la barbarie », « éclairer leurs concitoyens », « y faire régner les sciences ». C’est une révolution scientifique. Mais malgré ce zèle d’apprendre, et de découverte, des oppostions font face à ce nouveau mode de pensée triomphant. Comme dans le document 2, et le procès de Vissery de Bois-Valé contre la paratonnerre qu’il a installé au sommet de son domicile, beaucoup de populations plus où moins importantes restent sceptiques à l’encontre des nouvelles inventions et nouvelles idées promulgées par les scientifiques. Ici, ce sont ses voisins simplement effrayés à la vue de cette machine qui portèrent l’affaire en justice. Mais la majorité de ces personnes au mode de pensée rhédibitoire font partie de l’Eglise, du Clergé comme nous pouvons le voir dans le document 1, et expliqué plus haut dans ma production. Car les philosophes des Lumières remettent en cause l’ordre établi, la monarchie absolue, et recherchent un nouveau modèle d’organisation politique et sociale, une réforme du royaume se met en place. C’est là que la noblesse et le clergé refuse cette réforme par leurs oppostions incessantes, refusant de perdre leurs privilèges et avantages. C’est alors que Louis XVI se retrouve dans une situation très délicate, incapable de réformer un régime de plus en plus contesté, la science triomphera des oppostions : La Révolution Française se prépare.
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